La cour d'appel de Paris a condamné Catherine Graciet et Eric Laurent respectivement à dix et douze mois de prison avec sursis, et à 5.000 euros d'amende chacun. En première instance, les journalistes avaient été condamnés à un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende chacun.
Déjà auteurs en 2012 d'un ouvrage sur Mohammed VI, "Le roi prédateur", ils avaient signé un contrat pour un second tome sur le même sujet.
A l'été 2015, Eric Laurent, ancien reporter de Radio France et du Figaro Magazine et auteur de nombreux ouvrages, avait contacté le secrétariat particulier du roi.
S'en était suivie une rencontre dans un palace parisien avec l'avocat Hicham Naciri, émissaire du royaume.
Après ce premier rendez-vous, le Maroc avait porté plainte et une enquête avait été ouverte: deux autres rendez-vous s'étaient ensuite tenus sous surveillance policière les 21 et 27 août 2015.
Catherine Graciet, notamment autrice de livres sur le Maghreb et la Libye, n'était présente qu'à la troisième entrevue, au cours de laquelle les deux journalistes avaient signé un accord financier à hauteur de 2 millions d'euros pour abandonner le livre.
A l'issue, ils avaient été interpellés avec deux enveloppes contenant chacune 40.000 euros en liquide.
Les journalistes avaient toujours contesté avoir formulé une quelconque menace mais reconnu avoir commis une "erreur déontologique" en acceptant une proposition d'arrangement financier émanant de Rabat.
Déjà auteurs en 2012 d'un ouvrage sur Mohammed VI, "Le roi prédateur", ils avaient signé un contrat pour un second tome sur le même sujet.
A l'été 2015, Eric Laurent, ancien reporter de Radio France et du Figaro Magazine et auteur de nombreux ouvrages, avait contacté le secrétariat particulier du roi.
S'en était suivie une rencontre dans un palace parisien avec l'avocat Hicham Naciri, émissaire du royaume.
Après ce premier rendez-vous, le Maroc avait porté plainte et une enquête avait été ouverte: deux autres rendez-vous s'étaient ensuite tenus sous surveillance policière les 21 et 27 août 2015.
Catherine Graciet, notamment autrice de livres sur le Maghreb et la Libye, n'était présente qu'à la troisième entrevue, au cours de laquelle les deux journalistes avaient signé un accord financier à hauteur de 2 millions d'euros pour abandonner le livre.
A l'issue, ils avaient été interpellés avec deux enveloppes contenant chacune 40.000 euros en liquide.
Les journalistes avaient toujours contesté avoir formulé une quelconque menace mais reconnu avoir commis une "erreur déontologique" en acceptant une proposition d'arrangement financier émanant de Rabat.