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Enquête I24 : Quand le polisario et Hezbollah se remplissent les caisses par le blanchiment d'argent


Rédigé par Anass Machloukh Jeudi 2 Février 2023

En plus de la charité algérienne, le polsiario remplit ses caisses en passant par les circuits illégaux du blanchiment d'argent. Une nouvelle enquête, basée sur des rapports de renseignements internationaux, révèle l'appartenance du front séparatiste à un immense réseau de blanchiment en lien avec le Hezbollah. Détails.



Enquête I24 : Quand le polisario et Hezbollah se remplissent les caisses par le blanchiment d'argent

Ce n’est pas par hasard que les appels se multiplient pour inscrire le front polisario sur la liste des organisations terroristes. Proximité avec les groupuscules terroristes au Sahel, radicalisation, détournement de fonds humanitaires, les preuves sont tellement accablantes que le front séparatiste recours également à « l’argent sale » pour financer son entreprise subversive.

Une enquête exclusive d’I24 news a levé le voile sur les méthodes mafieuses employées par la bande de Brahim Ghali pour financer ses activités.

Preuves à l’appui, l’enquête cite un rapport des renseignements d’un pays occidental et des rapports de la Guardia civile espagnole, selon lesquels, le polisario se procure de l’argent à travers un immense réseau de blanchiment d'argent en Europe, lié au Hezbollah.

La Hawala : un réseau occulte  


Il s’agit de « la Hawala », un réseau informel de transfert de fonds d'un lieu à un autre par le biais de courtiers. Basé en Espagne, ce réseau est dirigé par un certain « Ahmed Abderrahman », considéré comme le cerveau des opérations. À l’aide de son associé, un dénommé « Azman Mohamed Mahamedu », il a fondé un Bureau de changes illégal qui sert de façade au réseau de blanchiment de l’argent destinée aux caisses occultes du cartel polisarien. La technique est simple. Ces derniers créent des comptes bancaires, principalement espagnols, par lesquels transitent d’énormes sommes qui finissent dans les camps de Tindouf.

Les liens du cerveau de ce réseau informel avec le Hezbollah sont avérés. Il a été pris en flagrant délit dans une vidéo, en train de combler de louanges cette organisation et ses parrains iraniens. Chef du Hezbollah, les Houtis au Yémen, le régime iranien, tous ont eu droit aux louanges de ce dernier, filmé par une caméra cachée dans un café lorsqu’il partageait une conversation intime avec un homme d'affaires libanais appartenant au qard El hassan, un réseau de blanchiment d'argent attribué au Hezbollah. "J'aime le Hezbollah. Malgré les luttes au Liban, j'aime ce qu'il fait. Le Hezbollah est particulier. Je suis sunnite et pourtant je l'aime parce que ses hommes tiennent leur parole. Ils ont prouvé leur force lors de la guerre en 2006 contre Israël (...) Beaucoup de pays ont peur d'Israël mais pas le Hezbollah.", a-t-il confié.

Selon l’enquête, le polisario serait en relation avec le Hezbollah par l’intermédiaire d’un de ses parlementaires qui s’appelle « Ali Fayad ». Ce dernier a été photographié aux côtés de la prétendue porte-parole de Brahim Ghali, lors d’une réunion à Beyrouth.
À en croire les rapports cités par l’enquête, le Hezbollah se sert du Polisario pour contourner les sanctions occidentales qui rétrécissent les circuits de financement. 
 
Ces nouvelles révélations prouvent, une fois de plus, les liens étroits entre le front séparatiste, le Hezbollah et l’Iran qui aurait d’ores et déjà, selon I24, livré les missiles air-sol et des drones au polisario. Le Maroc, pour sa part, n’a eu de cesse de prendre la communauté internationale à témoin, en alertant sur le soutien iranien au polisario. En octobre dernier, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a clairement accusé le régime des Mollahs d'utiliser le front séparatiste comme un "proxy" pour déstabiliser le Maghreb à l’instar de ce qu’il fait avec les Houtis au Yémen.

En plus des subsides du régime algérien, le front polisario fait recours à l’argent sale pour se remplir les caisses. Ceci se fait devant le regard indifférent de la communauté internationale. Ce n’est pas la première fois que le front parrainé par l’Algérie se voit pointé du doigt dans des affaires de criminalité financière. Cela fait des années que les preuves s’accumulent en ce qui concerne le détournement des aides humanitaires. Cela a pris des proportions telles que quelques eurodéputés ont tiré la sonnette d’alarme. Toutefois, cela n’a pas suffi pour pousser ni l’Union européenne ni les Nations unies à ouvrir une enquête.
 









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