L’écosystème des startups du Maroc, sur 100 pays, s’est classé 79ème au niveau mondial dans le nouveau Global Startup Ecosystem Index 2022 fraîchement publié par Startup Blink, un centre de recherche sur l’écosystème des startups basé en Israël. Le Global Startup Ecosystem Index (GSEI) mesure les écosystèmes sur la base de trois mesures : le nombre de startups (quantité), leur qualité et leur environnement commercial.
Dans cet indice, l’écosystème des startups du Maroc gagne 16 places pour se classer au 79ème rang mondial sur 100 pays, atteignant un score total de 0.594. Il s’est amélioré de 5 positions pour se classer 6ème en Afrique, et 2ème en Afrique du Nord, poussant la Tunisie (83ème mondial) à la 3ème position après avoir obtenu un score total légèrement supérieur.
D’après ce rapport, cette croissance, impressionnante, de l’écosystème des startups du Maroc n’est pas le fruit du hasard. « L’écosystème des startups marocain offre une base abordable et stable pour les entrepreneurs et les startups qui souhaitent cibler le marché nord-africain. Avec une population jeune et talentueuse axée sur la technologie et la connectivité, le Maroc a le potentiel d’être un pôle d’innovation solide dans la région.
Pour en témoigner, nous avons constaté ces dernières années une augmentation du nombre de jeunes Marocains devenant des indépendants de haute qualité, acquérant l’expertise de leurs clients étrangers. Avec les bonnes initiatives, ces connaissances pourraient être utilisées pour construire la prochaine génération de startups marocaines », explique-t-on. Et de poursuivre : « Les entrepreneurs marocains ont bénéficié d’un certain soutien gouvernemental, avec exonérations fiscales pour les startups et l’initiative Maroc PME favorisant les petites et moyennes entreprises…».
Des défis à relever
Startup Blink estime, cependant, que des investissements internationaux sont nécessaires pour que les écosystèmes de startups marocains se développent. L’un des hubs les plus importants au Maroc est l’Impact Lab fondé à Casablanca, qui soutient les startups sociales et environnementales, ajoute le Centre de recherche israélien, rappelant que le gouvernement a lancé, en 2022, l’initiative Morocco Tech en tant que marque nationale pour promouvoir le secteur numérique marocain et faire du Maroc un hub numérique international.
« Bien que le financement des startups au Maroc ait atteint un niveau record en 2021, l’écosystème des startups est toujours confronté à des obstacles importants qui limitent sa croissance. Ces défis comprennent des problèmes économiques et sociaux, dont le faible accès à l’éducation et aux soins de santé, l’inégalité entre les sexes, et un financement et une législation de démarrage inadéquats», indique la même source.
Le rapport fait observer, d’autre part, que la ville de Casablanca maintient sa dynamique de croissance à partir de 2021 et s’est améliorée de 39 places supplémentaires pour se hisser au 325ème rang mondial. La capitale économique est désormais 7ème en Afrique et 2ème en Afrique du Nord, devant Tunis.
Cependant, les villes d’Agadir et de Rabat ont vu leur classement se détériorer pour la 3ème année consécutive : la première a perdu 167 places à la 721ème, tandis que la seconde a perdu 138 places à la 991ème, et « risque désormais de sortir de l’indice l’année prochaine ».
Le Maroc, 12ème dans la région MENA
Dans la région MENA, le Maroc se classe au 12ème rang, une « belle amélioration » de 7 positions depuis 2021. Il est devancé par Israël (1ère), les Emirats Arabes Unis (2ème), l’Afrique du Sud (3ème), le Nigeria (4ème), le Kenya (5ème), le Bahreïn (6ème), l’Egypte (7ème), la Jordanie (8ème), l’île de Maurice (9ème), l’Arabie Saoudite (10ème) et le Liban (11ème).
Au niveau arable, le Maroc est 7ème, derrière les Emirats Arabes Unis (1ère au niveau régional et 27ème mondial), le Bahreïn (64ème), l’Egypte (65ème), la Jordanie (66ème), l’Arabie Saoudite (72ème) et le Liban (77ème).
En Afrique, le Royaume décroche la 6ème place, derrière l’Afrique du Sud (1ère dans le continent et 49ème mondial), le Nigeria (61ème), le Kenya (62ème), l’Egypte, et l’île de Maurice (71ème). Au niveau mondial, les Etats-Unis sont classés premiers, suivis par la Grande-Bretagne, Israël et le Canada (4ème). La 100ème place est occupée par le Kazakhstan.
Dans cet indice, l’écosystème des startups du Maroc gagne 16 places pour se classer au 79ème rang mondial sur 100 pays, atteignant un score total de 0.594. Il s’est amélioré de 5 positions pour se classer 6ème en Afrique, et 2ème en Afrique du Nord, poussant la Tunisie (83ème mondial) à la 3ème position après avoir obtenu un score total légèrement supérieur.
D’après ce rapport, cette croissance, impressionnante, de l’écosystème des startups du Maroc n’est pas le fruit du hasard. « L’écosystème des startups marocain offre une base abordable et stable pour les entrepreneurs et les startups qui souhaitent cibler le marché nord-africain. Avec une population jeune et talentueuse axée sur la technologie et la connectivité, le Maroc a le potentiel d’être un pôle d’innovation solide dans la région.
Pour en témoigner, nous avons constaté ces dernières années une augmentation du nombre de jeunes Marocains devenant des indépendants de haute qualité, acquérant l’expertise de leurs clients étrangers. Avec les bonnes initiatives, ces connaissances pourraient être utilisées pour construire la prochaine génération de startups marocaines », explique-t-on. Et de poursuivre : « Les entrepreneurs marocains ont bénéficié d’un certain soutien gouvernemental, avec exonérations fiscales pour les startups et l’initiative Maroc PME favorisant les petites et moyennes entreprises…».
Des défis à relever
Startup Blink estime, cependant, que des investissements internationaux sont nécessaires pour que les écosystèmes de startups marocains se développent. L’un des hubs les plus importants au Maroc est l’Impact Lab fondé à Casablanca, qui soutient les startups sociales et environnementales, ajoute le Centre de recherche israélien, rappelant que le gouvernement a lancé, en 2022, l’initiative Morocco Tech en tant que marque nationale pour promouvoir le secteur numérique marocain et faire du Maroc un hub numérique international.
« Bien que le financement des startups au Maroc ait atteint un niveau record en 2021, l’écosystème des startups est toujours confronté à des obstacles importants qui limitent sa croissance. Ces défis comprennent des problèmes économiques et sociaux, dont le faible accès à l’éducation et aux soins de santé, l’inégalité entre les sexes, et un financement et une législation de démarrage inadéquats», indique la même source.
Le rapport fait observer, d’autre part, que la ville de Casablanca maintient sa dynamique de croissance à partir de 2021 et s’est améliorée de 39 places supplémentaires pour se hisser au 325ème rang mondial. La capitale économique est désormais 7ème en Afrique et 2ème en Afrique du Nord, devant Tunis.
Cependant, les villes d’Agadir et de Rabat ont vu leur classement se détériorer pour la 3ème année consécutive : la première a perdu 167 places à la 721ème, tandis que la seconde a perdu 138 places à la 991ème, et « risque désormais de sortir de l’indice l’année prochaine ».
Le Maroc, 12ème dans la région MENA
Dans la région MENA, le Maroc se classe au 12ème rang, une « belle amélioration » de 7 positions depuis 2021. Il est devancé par Israël (1ère), les Emirats Arabes Unis (2ème), l’Afrique du Sud (3ème), le Nigeria (4ème), le Kenya (5ème), le Bahreïn (6ème), l’Egypte (7ème), la Jordanie (8ème), l’île de Maurice (9ème), l’Arabie Saoudite (10ème) et le Liban (11ème).
Au niveau arable, le Maroc est 7ème, derrière les Emirats Arabes Unis (1ère au niveau régional et 27ème mondial), le Bahreïn (64ème), l’Egypte (65ème), la Jordanie (66ème), l’Arabie Saoudite (72ème) et le Liban (77ème).
En Afrique, le Royaume décroche la 6ème place, derrière l’Afrique du Sud (1ère dans le continent et 49ème mondial), le Nigeria (61ème), le Kenya (62ème), l’Egypte, et l’île de Maurice (71ème). Au niveau mondial, les Etats-Unis sont classés premiers, suivis par la Grande-Bretagne, Israël et le Canada (4ème). La 100ème place est occupée par le Kazakhstan.
A. C.
