Le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a réagi à la polémique suscitée récemment par l'École Supérieure Roi Fahd de Traduction de Tanger (ESRFT). Celle-ci a été vivement critiquée pour avoir classé la langue amazighe parmi les langues étrangères dans le cadre de l'annonce de l'ouverture des inscriptions pour un cursus de traduction.
Il a souligné que "la question du caractère officiel de la langue amazighe est une question nationale qui a été résolue constitutionnellement et n'est pas sujette à débat".
Le ministre a réaffirmé que le gouvernement s'engage pleinement à mettre en œuvre le caractère officiel de la langue amazighe, tel que prévu par la Constitution de 2011 et conformément à la vision proactive de SM le Roi Mohammed VI. Il a appelé toutes les institutions concernées à s'engager pour réussir ce projet majeur visant à renforcer la place de l’amazighe, notamment dans les universités.
Mustapha Baïtas s’est félicité des progrès réalisés à cet égard, mentionnant l'importance des ressources financières allouées à la mise en œuvre de la feuille de route pour le caractère officiel de la langue amazighe.
Il a également fait le bilan des projets réalisés pour promouvoir l'utilisation de la langue amazighe dans les administrations et les institutions publiques, un an après leur lancement, notamment l'augmentation du nombre d'enseignants amazighs.
Pour rappel, l'annonce du concours par l'École Fahd a suscité l'indignation des activistes amazighs mais aussi des professionnels de l'enseignement, qui ont dénoncé la désignation de la langue Amazighe comme langue étrangère, soulignant qu'il s'agit d'une violation grave des dispositions constitutionnelles.
L'école avait désigné la langue amazighe, deuxième langue officielle au Maroc, comme "première langue étrangère", aux côtés du français, de l'anglais, de l'espagnol et de l'allemand.
Quelques heures seulement après l'annonce initiale, l'École Supérieure Roi Fahd de Traduction de Tanger (ESRFT) a rectifié sa position en retirant la langue amazighe de la liste des langues étrangères et en la désignant simplement parmi les langues de spécialisation.
Il a souligné que "la question du caractère officiel de la langue amazighe est une question nationale qui a été résolue constitutionnellement et n'est pas sujette à débat".
Le ministre a réaffirmé que le gouvernement s'engage pleinement à mettre en œuvre le caractère officiel de la langue amazighe, tel que prévu par la Constitution de 2011 et conformément à la vision proactive de SM le Roi Mohammed VI. Il a appelé toutes les institutions concernées à s'engager pour réussir ce projet majeur visant à renforcer la place de l’amazighe, notamment dans les universités.
Mustapha Baïtas s’est félicité des progrès réalisés à cet égard, mentionnant l'importance des ressources financières allouées à la mise en œuvre de la feuille de route pour le caractère officiel de la langue amazighe.
Il a également fait le bilan des projets réalisés pour promouvoir l'utilisation de la langue amazighe dans les administrations et les institutions publiques, un an après leur lancement, notamment l'augmentation du nombre d'enseignants amazighs.
Pour rappel, l'annonce du concours par l'École Fahd a suscité l'indignation des activistes amazighs mais aussi des professionnels de l'enseignement, qui ont dénoncé la désignation de la langue Amazighe comme langue étrangère, soulignant qu'il s'agit d'une violation grave des dispositions constitutionnelles.
L'école avait désigné la langue amazighe, deuxième langue officielle au Maroc, comme "première langue étrangère", aux côtés du français, de l'anglais, de l'espagnol et de l'allemand.
Quelques heures seulement après l'annonce initiale, l'École Supérieure Roi Fahd de Traduction de Tanger (ESRFT) a rectifié sa position en retirant la langue amazighe de la liste des langues étrangères et en la désignant simplement parmi les langues de spécialisation.