Dans les prochaines années, la priorité absolue de toute politique publique sera la préservation et la valorisation des ressources hydriques. Ce nouveau cap a été tracé par SM le Roi Mohammed VI, dans Son discours d’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la 11ème législature, vendredi dernier. «L’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens. Il exige de nous un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle », a déclaré le Souverain.
La volonté royale est de placer la question de l’eau au coeur de toute action gouvernementale, de toute stratégie sectorielle, de tout projet public, en résumé de toute vision d’avenir. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement du pays, au même titre que l’INDH lancée par le discours royal du 18 mai 2005, ou la valorisation du capital immatériel souhaitée par le Souverain lors du discours du 30 juillet 2014. L’eau est ainsi placée comme défi historique pour toute la nation.
En affirmant dans Son discours qu’« il est essentiel de garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs », le Souverain interpelle directement le ministère de l’Equipement et de l’Eau, en charge du Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027, et qui doit devenir un département transversal dans le dispositif gouvernemental. Et surtout, un département qui doit être capable de dépasser les clivages politiques et partisans, puisque «l’eau ne doit pas servir de prétexte à la surenchère politique, ni d’argument pour alimenter des tensions sociales », selon les mots de Sa Majesté.
L’autre chantier est la révision de la tarification de l’eau. Comme le dit le Souverain, « il est indispensable de prendre en compte le coût réel de l’eau à chaque étape de la mobilisation de cette ressource, de considérer ce que cela implique en termes de transparence et de sensibilisation aux différents aspects de ce coût ». Ce coût doit surtout être assumé par les principaux consommateurs, comme les grands agriculteurs ou les industriels. Le prix reste la meilleure solution pour réguler la consommation et apprécier cette ressource à sa juste valeur.
La volonté royale est de placer la question de l’eau au coeur de toute action gouvernementale, de toute stratégie sectorielle, de tout projet public, en résumé de toute vision d’avenir. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement du pays, au même titre que l’INDH lancée par le discours royal du 18 mai 2005, ou la valorisation du capital immatériel souhaitée par le Souverain lors du discours du 30 juillet 2014. L’eau est ainsi placée comme défi historique pour toute la nation.
En affirmant dans Son discours qu’« il est essentiel de garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs », le Souverain interpelle directement le ministère de l’Equipement et de l’Eau, en charge du Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027, et qui doit devenir un département transversal dans le dispositif gouvernemental. Et surtout, un département qui doit être capable de dépasser les clivages politiques et partisans, puisque «l’eau ne doit pas servir de prétexte à la surenchère politique, ni d’argument pour alimenter des tensions sociales », selon les mots de Sa Majesté.
L’autre chantier est la révision de la tarification de l’eau. Comme le dit le Souverain, « il est indispensable de prendre en compte le coût réel de l’eau à chaque étape de la mobilisation de cette ressource, de considérer ce que cela implique en termes de transparence et de sensibilisation aux différents aspects de ce coût ». Ce coût doit surtout être assumé par les principaux consommateurs, comme les grands agriculteurs ou les industriels. Le prix reste la meilleure solution pour réguler la consommation et apprécier cette ressource à sa juste valeur.
Soufiane CHAHID