
Chaque année, des milliers de Marocains envoient leurs échantillons biologiques à des laboratoires à l’étranger pour des analyses génétiques.
La récente faillite de la plateforme de tests génétiques en ligne « 23andMe » et la mise en vente de son immense base de données ont ravivé les inquiétudes sur la confidentialité et la souveraineté des données génétiques. Le secteur, en plein essor grâce aux analyses ethniques et aux dépistages de prédispositions, repose souvent sur la revente de ces informations sensibles à l’industrie pharmaceutique ou à des acteurs technologiques pour entraîner l’IA. Si certains pays ont interdit ces pratiques, le Maroc n’a pas encore de loi encadrant la gestion des données génétiques. Le Royaume mise sur le développement local des tests génomiques pour préserver sa souveraineté, mais la numérisation des dossiers patients soulève des questions cruciales sur le stockage et l’usage de ces données.
Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du 11 Août 2025, disponible en kiosque.