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Actu Maroc

Des annonces sur Facebook démasquent un réseau de trafic d’organes entre le Maroc et la Turquie


Mercredi 6 Avril 2022

Les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) ont procédé, mardi, en coordination avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), au démantèlement d’un réseau de trafic d’organe et de drogue qui opérait entre le Maroc et la Turquie.



Des annonces sur Facebook démasquent un réseau de trafic d’organes entre le Maroc et la Turquie

Les services de la DGSN coordonnent actuellement avec la branche d’Interpol à Ankara afin d'identifier et arrêter tous les complices marocains et étrangers impliqués dans ces activités criminelles, a déclaré la Direction dans un communiqué.

 

La BNPJ a démantelé un réseau de trafic d'organes humains et a présenté ses quatre membres, dont trois femmes, à comparaître devant le parquet général près la Cour d’appel de Casablanca, mardi 5 avril. L'enquête a eu lieu suite à une annonce proposant ce commerce illégal sur Facebook, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

 

Des investigations menées en coordination avec la DGST ont révélé deux donneurs qui avaient vendu un de leurs reins pour de grosses sommes d'argent. Et les annonces qui parvenaient aux personnes visées par ce trafic fixaient le prix d'un rein prélevé dans un pays étranger à environ 136 mille dirhams.

 

Les enquêtes ont montré, selon le journal marocain, que les éléments de ce réseau ont profité de certaines des victimes pour recevoir et transporter de grandes quantités de drogue, que ce soit à l'intérieur du Maroc ou lors de leurs déplacements à l'étranger.

 

Les mis en cause ont des liens avec un réseau criminel comprenant des ressortissants étrangers impliqués dans ce même commerce de prélèvement et de vente d'organes humains. La perquisition chez les accusés a permis de confisquer des sommes d'argent en monnaie nationale et en devises suspectées de provenir de ces activités criminelles, note le communiqué de la DGSN.

 

Les perquisitions ont également permis de confisquer les reçus des envois de fonds à l'étranger, des analyses de groupe sanguin d'un certain nombre de victimes, des quantités de chira et des smartphones qui font l'objet d'une expertise technique.