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Des actes de violences secouent les camps de Tindouf


Rédigé par L'Opinion Samedi 1 Avril 2023

Les camps de Tindouf ont été, vendredi soir, le théâtre de violents affrontements entre les jeunes en colère et les forces de soi-disant gendarmerie dont le siège a été attaqué par les manifestants. Détails.



C’est la pagaille au sein des camps de Tindouf. Les camps ont été le théâtre d’actes de violence dans la nuit du vendredi. De violentes émeutes ont éclaté suite à des affrontements entre des jeunes révoltés et les éléments armés du polisario.  

Tout a commencé lorsqu’une foule a pris d’assaut le siège de la soi-disant gendarmerie au camp de Dakhla, qui se trouve à une centaine de kilomètres du camp de Rabouni. Trois véhicules de gendarmerie ont été brulés, deux sont complètement calcinés par les manifestants qui se sont  dispersés avant de prendre la fuite suite aux coups de sommation donnés par les gendarmes.

Des coups de feu à balles réelles se sont faits entendre, selon Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui a annoncé cet incident sur sa page Facebook. Les scènes de violence ont été documentés dans les vidéos qui circulent viralement sur les réseaux sociaux.

Ce passage en force des émeutiers s’apparente à une riposte à la répression violente des opposants au sein des camps par les hommes armés du front séparatiste. Cet incident a eu lieu après qu’une famille d’un opposant connu, dénommée Ouled Dlim, a été victime d’une intervention vigoureuse de la gendarmerie.

La situation dans les camps de Tindouf se détériore continuellement au moment où la caste dirigeante, conduite par Brahim Ghali, est de plus en plus contestée.

Le leadership du front séparatiste est souvent critiqué par ses propres relais médiatiques à cause du clientélisme qui règne au sein de la caste qui se maintient dans les postes de commandement contre le gré des populations séquestrées. Les critiques sont devenues plus virulentes après la très contestée réélection de Brahim Ghali au seizième congrès.