
Le processus de démolition permet une réutilisation des matériaux qu’il contient, et donc un avantage économique et écologique.
Dans les prochaines semaines, l’Agence Nationale des Ports (ANP) devrait dévoiler l’identité du futur exploitant du chantier naval de Casablanca. Avec cette infrastructure de pointe, la plus grande du genre en Afrique, le Royaume entre de plain-pied dans le domaine de l’industrie navale. L’objectif de faire de cette industrie un moteur de croissance, au même titre que l’automobile ou l’aéronautique, a été fixé par la Stratégie portuaire 2030. Parmi les quatre filières retenues par cette stratégie, l’activité de démantèlement est celle qui a été la plus marginalisée. Selon nos sources, ce retard s’expliquerait par la crainte des autorités que cette activité engendre des effets écologiques et sanitaires néfastes. D’où la volonté de commencer par l’encadrer légalement, et de s’aligner sur les normes internationales les plus strictes, avant de mettre ce projet sur les rails.
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