En réponse aux questions des journalistes, il a estimé que sa politique commençait à porter ses fruits. «Ce coup de chauffe des derniers mois a eu de l'effet », pour reprendre ses mots rapportés par l’AFP. « On voit que les retours (des migrants expulsés) sont facilités », a-t-il ajouté.
Rappelons qu’en septembre 2021, Paris avait décidé de réduire de 50% le nombre de visas accordés au Maroc et à l'Algérie pour mettre la pression sur leurs gouvernements jugés trop peu coopératifs dans la réadmission de leurs ressortissants expulsés de France. Le taux de refus de visas avait atteint 30% pour la Tunisie.
Le durcissement de Paris sur les visas a déclenché des vagues d'indignation sur les réseaux sociaux et des articles acrimonieux dans les médias au Maroc, et jeté un froid dans les relations entre Rabat et Paris.
« Je pense qu'au moins on a eu un débat en vérité ces derniers mois sur le sujet des visas », a estimé le chef d'Etat français. Il a mis en avant le fait que les personnes en situation irrégulière étaient le fruit de « trafics organisés ».
« Dans le cadre de notre partenariat, il faut que les pays les reprennent », a-t-il fait valoir. Le refus de reprendre des ressortissants expulsés « n'est pas acceptable », a-t-il insisté.
La mobilité, selon lui, a été « mise en danger par de nombreux pays qui n'ont pas tenu leurs engagements vis-à-vis de la France ». « Ce n'est pas acceptable qu'on ne reprenne pas des étrangers en situation irrégulière qui étaient identifiés comme dangereux et troublant l'ordre public », a conclu le président français.
(Avec AFP)