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Crise des visas : Emmanuel Macron refuse de faire marche arrière


Rédigé par Safaa Kesani Dimanche 20 Novembre 2022

Emmanuel Macron a défendu la politique de fermeté sur les visas politiques, samedi 19 novembre en marge du Sommet sur la Francophonie en Tunisie. Une déclaration qui intervient dans un contexte difficile dans les relations entre Rabat et Paris. Détails.




En réponse aux questions des journalistes, il a estimé que sa politique commençait à porter ses fruits. «Ce coup de chauffe des derniers mois a eu de l'effet », pour reprendre ses mots rapportés par l’AFP. « On voit que les retours (des migrants expulsés) sont facilités », a-t-il ajouté. 
 
Rappelons qu’en septembre 2021, Paris avait décidé de réduire de 50% le nombre de visas accordés au Maroc et à l'Algérie pour mettre la pression sur leurs gouvernements jugés trop peu coopératifs dans la réadmission de leurs ressortissants expulsés de France. Le taux de refus de visas avait atteint 30% pour la Tunisie.
Le durcissement de Paris sur les visas a déclenché des vagues d'indignation sur les réseaux sociaux et des articles acrimonieux dans les médias au Maroc, et jeté un froid dans les relations entre Rabat et Paris. 
 
« Je pense qu'au moins on a eu un débat en vérité ces derniers mois sur le sujet des visas », a estimé le chef d'Etat français. Il a mis en avant le fait que les personnes en situation irrégulière étaient le fruit de « trafics organisés ». 
 
« Dans le cadre de notre partenariat, il faut que les pays les reprennent », a-t-il fait valoir. Le refus de reprendre des ressortissants expulsés « n'est pas acceptable », a-t-il insisté. 
 
La mobilité, selon lui,  a été « mise en danger par de nombreux pays qui n'ont pas tenu leurs engagements vis-à-vis de la France ». « Ce n'est pas acceptable qu'on ne reprenne pas des étrangers en situation irrégulière qui étaient identifiés comme dangereux et troublant l'ordre public », a conclu le président français.

(Avec AFP)