Dans une correspondance adressée, ce lundi, au Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au ministère de l’Industrie, du Commerce ainsi qu’au ministère de l’Économie et des Finances, la Fédération nationale des propriétaires des cafés et restaurants a mis en garde contre « les faillites qui s’enchainent ces dernières années dans le secteur, déstabilisant la vie de milliers de travailleurs ».
Cette crise est loin d’être terminée et risque de s’aggraver dans le futur du fait qu'un « grand nombre d’entreprises se montrent, désormais, incapables de poursuivre leur activité dans un climat institutionnel et juridique difficile », selon la correspondance de la fédération dont « L’Opinion » détient copie.
La représentation nationale de la profession déplore, ainsi, les montants d’amendes et les pénalités « faramineuses », cumulés aux taxes communales et aux contrôles fiscaux qui anéantissent les cafetiers et restaurateurs.
Face à cette réalité, de moins en moins rassurante, et par peur de perdre leur capital, « les acteurs restants peinent à résister et s’apprêtent à baisser le rideau ou tout simplement à changer d’activité », s’inquiète-t-elle.
À cet égard, la Fédération a exhorté le Chef de l’Exécutif et le ministère de tutelle à tenir une séance de dialogue urgente en vue de discuter des « mesures stratégiques » afin de maîtriser l’hémorragie des faillites dans l’optique de restaurer la stabilité du secteur.
Pour rappel, la Fédération nationale de la profession conteste depuis quelque moins une situation de crise sans précédent en raison du nombre alarmant d’entreprises ayant fait faillite. Selon son enquête dévoilée en marge du 1er Congrès de la section régionale de Casablanca-Settat, 13.000 cafés et restaurants ont mis la clé sous le paillasson en 2023, portant le nombre global d’entreprises ayant dû cesser leurs activités depuis la crise de la Covid-19 à 16.413.
Outre la pression fiscale et sociale, la concurrence déloyale émanant des cafés ambulants, les cafetiers et restaurateurs évoquent la hausse importante des prix des produits alimentaires pour expliquer les faillites en série dans le secteur.
Cette crise est loin d’être terminée et risque de s’aggraver dans le futur du fait qu'un « grand nombre d’entreprises se montrent, désormais, incapables de poursuivre leur activité dans un climat institutionnel et juridique difficile », selon la correspondance de la fédération dont « L’Opinion » détient copie.
La représentation nationale de la profession déplore, ainsi, les montants d’amendes et les pénalités « faramineuses », cumulés aux taxes communales et aux contrôles fiscaux qui anéantissent les cafetiers et restaurateurs.
Face à cette réalité, de moins en moins rassurante, et par peur de perdre leur capital, « les acteurs restants peinent à résister et s’apprêtent à baisser le rideau ou tout simplement à changer d’activité », s’inquiète-t-elle.
À cet égard, la Fédération a exhorté le Chef de l’Exécutif et le ministère de tutelle à tenir une séance de dialogue urgente en vue de discuter des « mesures stratégiques » afin de maîtriser l’hémorragie des faillites dans l’optique de restaurer la stabilité du secteur.
Pour rappel, la Fédération nationale de la profession conteste depuis quelque moins une situation de crise sans précédent en raison du nombre alarmant d’entreprises ayant fait faillite. Selon son enquête dévoilée en marge du 1er Congrès de la section régionale de Casablanca-Settat, 13.000 cafés et restaurants ont mis la clé sous le paillasson en 2023, portant le nombre global d’entreprises ayant dû cesser leurs activités depuis la crise de la Covid-19 à 16.413.
Outre la pression fiscale et sociale, la concurrence déloyale émanant des cafés ambulants, les cafetiers et restaurateurs évoquent la hausse importante des prix des produits alimentaires pour expliquer les faillites en série dans le secteur.