Le dernier Bulletin sur le criquet pèlerin, publié par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) signale un déclin encourageant des populations de criquets pèlerins, fruit d’efforts soutenus, mais insiste sur la nécessité d’une vigilance continue. Le Maroc a montré une implication importante dans la lutte contre le criquet pèlerin, comme le souligne le Bulletin de l’agence onusienne spécialisée du 5 juin. Au cours du mois de mai 2025, des opérations de contrôle ont été effectuées sur plus de 8.000 hectares, dont environ 5.200 hectares ont été traités par voie aérienne.
Grâce à cette intervention ciblée, les populations de criquets ont été efficacement gérées. Ces populations comprenaient des adultes immatures, en phase de maturation et matures, ainsi que des larves en groupes, principalement localisées dans les vallées du Draa et du Ziz-Ghris, de Foum El Hassan à Erfoud. Des groupes d’adultes immatures ont été particulièrement observés au Sud-Ouest de Zagora.
La FAO souligne également l’importance des conditions météorologiques et végétales dans le cycle de vie du criquet pèlerin. Au cours du mois de mai, des pluies légères à modérées ont été observées sur le Sahara, et des averses sporadiques ont débuté dans certaines zones du Sahel. Concernant le Maroc, des pluies légères ont été relevées dans l’Est du pays au début du mois de mai.
Cependant, le bulletin note que la végétation dans les zones de reproduction printanière du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye était majoritairement en voie de dessèchement, à l’exception des cultures irriguées.
Le dessèchement de la végétation est un facteur déterminant qui peut pousser les populations acridiennes à migrer. Ainsi, les groupes d’adultes immatures observés au Maroc pourraient se déplacer vers le Sud à mesure que la végétation sèche le long des vallées du Draa et du ZizGhris.
Grâce à cette intervention ciblée, les populations de criquets ont été efficacement gérées. Ces populations comprenaient des adultes immatures, en phase de maturation et matures, ainsi que des larves en groupes, principalement localisées dans les vallées du Draa et du Ziz-Ghris, de Foum El Hassan à Erfoud. Des groupes d’adultes immatures ont été particulièrement observés au Sud-Ouest de Zagora.
La FAO souligne également l’importance des conditions météorologiques et végétales dans le cycle de vie du criquet pèlerin. Au cours du mois de mai, des pluies légères à modérées ont été observées sur le Sahara, et des averses sporadiques ont débuté dans certaines zones du Sahel. Concernant le Maroc, des pluies légères ont été relevées dans l’Est du pays au début du mois de mai.
Cependant, le bulletin note que la végétation dans les zones de reproduction printanière du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye était majoritairement en voie de dessèchement, à l’exception des cultures irriguées.
Le dessèchement de la végétation est un facteur déterminant qui peut pousser les populations acridiennes à migrer. Ainsi, les groupes d’adultes immatures observés au Maroc pourraient se déplacer vers le Sud à mesure que la végétation sèche le long des vallées du Draa et du ZizGhris.
Perspectives et impératif de la vigilance
Malgré le déclin observé des populations au Maroc, la FAO souligne que des augmentations pourraient survenir dans la région de l’Oriental, en raison des pluies récentes dans cette zone. Des groupes de criquets pourraient également arriver de l’Est, potentiellement depuis l’Algérie ou la Libye, nécessitant une surveillance transfrontalière accrue.
La FAO recommande la poursuite des opérations de contrôle préventif. Cette approche est essentielle pour anticiper les mouvements de criquets et les contrôler avant qu’ils ne forment de grands essaims dévastateurs pour l’agriculture. Le Maroc, comme les autres pays de la région occidentale, doit rester en alerte face à la persistance des foyers acridiens et à la formation de groupes et de petits essaims qui pourraient migrer vers le Sahel durant l’été.
Le Maroc, acteur clé de la coopération régionale
Le Maroc ne se contente pas de gérer sa propre situation. Le pays s’apprête à accueillir un événement majeur pour la gestion régionale du criquet pèlerin : un atelier interrégional sur les technologies innovantes pour une gestion durable du criquet pèlerin, organisé par la Commission de Lutte contre le Criquet Pèlerin dans la Région Occidentale (CLCPRO) relevant de la FAO à Agadir du 17 au 19 juin 2025. Cet événement témoigne du rôle central du Maroc dans les efforts de coopération et d’innovation pour faire face à ce défi transfrontalier. Il met en évidence l’engagement du Royaume à partager son expertise et à adopter les meilleures pratiques pour renforcer la résilience agricole dans toute la région.
En somme, si le Maroc a su maîtriser la situation en mai, l’évolution du criquet pèlerin demeure une menace persistante et dynamique. La combinaison d’une surveillance locale rigoureuse, d’opérations de contrôle rapides et d’une collaboration régionale renforcée est la clé pour protéger la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés agricoles.
A. CHANNAJE