Blida, ville fantôme
L’Algérie a enfin ordonné un confinement partiel à Alger, et total dans la région de Blida, la plus touchée par la pandémie de nouveau coronavirus qui a fait 17 morts dans le pays. Les autorités algériennes se sont abstenus d’imposer un confinement national malgré les nombreux appels en ce sens sur les réseaux sociaux.
Il a été décidé pour Alger «un confinement de 19 heures (jus-qu’) au lendemain à 7 heures du matin», qui sera étendu à toutes les villes où est apparu le coronavirus, est-il précisé dans un communiqué de la présidence. Celui-ci a été publié à l’issue d’une réunion d’un Haut conseil de sécurité consacrée à la pandémie.
Le Haut conseil de sécurité, présidé par le président Tebboune, a également instauré «un confinement total, à domicile, pour une durée de dix jours renouvelable, avec interdiction de circulation de et vers la wilaya (préfecture)» de Blida, au sud d’Alger.
Dix-sept décès ont été confirmés en Algérie depuis l’enregistrement du premier cas de Covid-19 fin février, selon le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, le docteur Djamel Fourar.
Au total 230 cas ont été officiellement confirmés sur le sol algérien.
Les foyers principaux sont la région de Blida (125 cas), où une famille entière a été contaminée en lien avec les cas avérés de ressortissants algériens en France rentrés à Blida pour un mariage, et la capitale Alger.
Les dirigeants algériens ont également décrété l’interdiction de tout rassemblement de plus de deux personnes et l’interdiction de circulation des taxis à travers tout le territoire. En cas d’infraction, la licence de taxi sera retirée.
Il a été décidé pour Alger «un confinement de 19 heures (jus-qu’) au lendemain à 7 heures du matin», qui sera étendu à toutes les villes où est apparu le coronavirus, est-il précisé dans un communiqué de la présidence. Celui-ci a été publié à l’issue d’une réunion d’un Haut conseil de sécurité consacrée à la pandémie.
Le Haut conseil de sécurité, présidé par le président Tebboune, a également instauré «un confinement total, à domicile, pour une durée de dix jours renouvelable, avec interdiction de circulation de et vers la wilaya (préfecture)» de Blida, au sud d’Alger.
Dix-sept décès ont été confirmés en Algérie depuis l’enregistrement du premier cas de Covid-19 fin février, selon le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, le docteur Djamel Fourar.
Au total 230 cas ont été officiellement confirmés sur le sol algérien.
Les foyers principaux sont la région de Blida (125 cas), où une famille entière a été contaminée en lien avec les cas avérés de ressortissants algériens en France rentrés à Blida pour un mariage, et la capitale Alger.
Les dirigeants algériens ont également décrété l’interdiction de tout rassemblement de plus de deux personnes et l’interdiction de circulation des taxis à travers tout le territoire. En cas d’infraction, la licence de taxi sera retirée.
Déploiement de l’armée pour imposer le confinement
Chez le voisin tunisien, le chef d’Etat Kaïs Saïed a décidé de déployer l’armée dans la rue pour veiller sur l’application du confinement général et du couvre-feu (18h00-06h00) et renforcer la mission des différentes unités sécuritaires déjà sur le terrain, a indiqué lundi la présidence tunisienne.
Auparavant dimanche, un décret présidentiel a été promulgué stipulant que la circulation demeure désormais interdite pour les citoyens tout comme les véhicules, sauf pour répondre à des besoins essentiels et vitaux ou pour des raisons de santé urgentes.
Il est également interdit tout rassemblement de plus de trois personnes sur la voie publique ou sur les places publiques.
«Les besoins de la population sont restreints aux nécessités de base, ainsi qu’aux exigences pour assurer la continuité de services publics par ordre du gouvernement», a expliqué le bureau de communication de la présidence tunisienne.
Auparavant dimanche, un décret présidentiel a été promulgué stipulant que la circulation demeure désormais interdite pour les citoyens tout comme les véhicules, sauf pour répondre à des besoins essentiels et vitaux ou pour des raisons de santé urgentes.
Il est également interdit tout rassemblement de plus de trois personnes sur la voie publique ou sur les places publiques.
«Les besoins de la population sont restreints aux nécessités de base, ainsi qu’aux exigences pour assurer la continuité de services publics par ordre du gouvernement», a expliqué le bureau de communication de la présidence tunisienne.
La Mauritanie ferme ses frontières avec le Sénégal
Les frontières entre le Sénégal et la Mauritanie ont été fermées depuis samedi jusqu’à nouvel ordre pour réduire les risques de propagation de la maladie causée par le coronavirus (Co-vid-19).
Les trafics et les déplacements de personnes, à l’exception des transports de marchandises, sont interdits.
Par ailleurs, le couvre-feu, qui était en vigueur en Mauritanie matin, a été rallongé de deux heures (de 18 heures à 6H00, au lieu de 20H00 à 6H00), en vue d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus, a annoncé samedi le ministère mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation. Dans un communiqué, le ministère a exhorté les citoyens à faire preuve de responsabilité et d’agir positivement avec les mesures de précaution prises contre la propagation de l’épidémie de COVID-19.
Selon la même source, il a été décidé également l’interdiction sans équivoque de tous types de rassemblements et de regroupements publics et la fermeture de tous les restaurants et cafés jusqu’à nouvel ordre.
Toutes les dispositions et précautions de sécurité nécessaires seront prises au niveau des marchés, des rues et des places publiques pour garantir l’engagement à mettre en oeuvre ces mesures, a fait savoir le ministère, notant que ces mesures «visent à contenir cette pandémie».
Les trafics et les déplacements de personnes, à l’exception des transports de marchandises, sont interdits.
Par ailleurs, le couvre-feu, qui était en vigueur en Mauritanie matin, a été rallongé de deux heures (de 18 heures à 6H00, au lieu de 20H00 à 6H00), en vue d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus, a annoncé samedi le ministère mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation. Dans un communiqué, le ministère a exhorté les citoyens à faire preuve de responsabilité et d’agir positivement avec les mesures de précaution prises contre la propagation de l’épidémie de COVID-19.
Selon la même source, il a été décidé également l’interdiction sans équivoque de tous types de rassemblements et de regroupements publics et la fermeture de tous les restaurants et cafés jusqu’à nouvel ordre.
Toutes les dispositions et précautions de sécurité nécessaires seront prises au niveau des marchés, des rues et des places publiques pour garantir l’engagement à mettre en oeuvre ces mesures, a fait savoir le ministère, notant que ces mesures «visent à contenir cette pandémie».