Les autorités ukrainiennes ont procédé à une série de perquisitions et d'opérations sécuritaires qui ont ciblé une personnalité influente, des administrations et des responsables dans le cadre de la lutte contre la corruption, un fléau qui prolifère dans le pays, en particulier dans le domaine de l'approvisionnement de l'armée, sur fond de guerre contre la Russie.
Cette information a été relayée, samedi, par le réseau «Euronews», qui citait David Arakhamia, chef du parti présidentiel ukrainien «Serviteur du peuple».
Arakhamia a indiqué que les opérations menées par la police, mercredi, ont ciblé en particulier le milliardaire Igor Kolomoïsky, l’ex-ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, la direction des Impôts, parallèlement à la suspension des responsables de la direction des Douanes.
Les descentes policières ont été effectuées également aux domiciles et aux bureaux de hauts responsables au sein du ministère de la Défense.
Plutôt durant ce mois, l'Ukraine a évolué sur fond d'une série de démissions et de limogeages collectifs, dans le cadre des efforts déployés par le président Volodymyr Zelensky pour lutter contre la corruption au sein des départements ministériels.
Le 24 janvier dernier, la Haute cour anti-corruption d'Ukraine a condamné Vassyl Lozinsky à la résidence surveillée. La justice ukrainienne reproche à l'ancien vice-ministre des Infrastructures d'avoir facilité l'achat de générateurs à des prix gonflés et d'avoir touché 400.000 dollars à cette occasion. Depuis la fin du mois de janvier, une dizaine de personnes proches du pouvoir, comme des gouverneurs et des hauts fonctionnaires, sont accusées de corruption.
Zelensky s'engage dans une nouvelle bataille contre la corruption, sur fond d'une série d'allégations, le président ukrainien souhaite prendre des mesures avant l'avènement du printemps, saison durant laquelle le conflit militaire avec Moscou ira en s’intensifiant.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.
La Russie conditionne la fin de l'opération par le renoncement de l'Ukraine à tout plan d'adhésion à des entités militaires, dont l'Otan, et l’adoption d’un statut de «neutralité totale», ce que Kiev considère comme étant une «ingérence dans sa souveraineté».
Cette information a été relayée, samedi, par le réseau «Euronews», qui citait David Arakhamia, chef du parti présidentiel ukrainien «Serviteur du peuple».
Arakhamia a indiqué que les opérations menées par la police, mercredi, ont ciblé en particulier le milliardaire Igor Kolomoïsky, l’ex-ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, la direction des Impôts, parallèlement à la suspension des responsables de la direction des Douanes.
Les descentes policières ont été effectuées également aux domiciles et aux bureaux de hauts responsables au sein du ministère de la Défense.
Démissions et limogeages en série
Plutôt durant ce mois, l'Ukraine a évolué sur fond d'une série de démissions et de limogeages collectifs, dans le cadre des efforts déployés par le président Volodymyr Zelensky pour lutter contre la corruption au sein des départements ministériels.
Le 24 janvier dernier, la Haute cour anti-corruption d'Ukraine a condamné Vassyl Lozinsky à la résidence surveillée. La justice ukrainienne reproche à l'ancien vice-ministre des Infrastructures d'avoir facilité l'achat de générateurs à des prix gonflés et d'avoir touché 400.000 dollars à cette occasion. Depuis la fin du mois de janvier, une dizaine de personnes proches du pouvoir, comme des gouverneurs et des hauts fonctionnaires, sont accusées de corruption.
Zelensky s'engage dans une nouvelle bataille contre la corruption, sur fond d'une série d'allégations, le président ukrainien souhaite prendre des mesures avant l'avènement du printemps, saison durant laquelle le conflit militaire avec Moscou ira en s’intensifiant.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.
La Russie conditionne la fin de l'opération par le renoncement de l'Ukraine à tout plan d'adhésion à des entités militaires, dont l'Otan, et l’adoption d’un statut de «neutralité totale», ce que Kiev considère comme étant une «ingérence dans sa souveraineté».
