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Colère des étudiants de médecine : les ministères de tutelle se disent ouverts au dialogue


Rédigé par Mina Elkhodari Vendredi 19 Janvier 2024

Au moment où la colère des étudiants de médecine, qui boycottent les examens, atteint son comble, le ministère de l'Enseignement supérieur, et celui de la Santé et de la Protection sociale ont réagi officiellement via un communiqué conjoint livrant plus de détails sur la réforme de système de formation. Détails.



Colère des étudiants de médecine : les ministères de tutelle se disent ouverts au dialogue
Le département de Miraoui et celui des Ait Taleb semblent vouloir rassurer les étudiants, qui multiplient les actes de protestation contre la formation de leurs parcours de formation.  Des dizaines d'entre eux ont manifesté, ce vendredi, devant le Parlement pour faire entendre leur voix après avoir boycotté les examens du premier semestre ainsi que les stages au niveau des différents centres hospitaliers universitaires. Ils revendiquent des solutions « concrètes et réalistes » aux problèmes engendrés par la réduction de la durée d’études de 7 à 6 ans.

Dans leur communiqué conjoint, les deux départements ministériels rappellent que la réforme des normes pédagogiques relatives aux études de médecine et la réduction de la durée des études ont été faites conformément aux recommandations du Nouveau modèle développement et à l’accord-cadre relatif à l’augmentation du nombre de fonctionnaires de la santé, signé le 25 juillet 2022.

Cette décision, poursuit la même source, a été prise en concertation avec la commission en charge de la réforme de la formation sanitaire et l’ensemble des acteurs concernés, notamment les doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire. La même source rassure, par ailleurs, que ladite mesure ne touche en aucunement au statut juridique et scientifique du diplôme en question.

Concernant la réforme du système de formation dans son ensemble, les deux départements ministériels expliquent que les réunions tenues en décembre dernier avec les représentants des étudiants ont permis de répondre à plus de 95 % des doléances exprimées.

Pour ce qui est de la restructuration du troisième cycle de médecine, le communiqué souligne que cela fait l'objet de quelques dernières retouches avant qu'il soit rendu public. Le communiqué énumère plusieurs mesures destinées à améliorer la qualité de la formation, à savoir la hausse des effectifs d'enseignants chercheurs au niveau des facultés de médecine avec 1900 postes budgétaires programmés entre 2022 et 2026. A cela s'ajoutent l'introduction des techniques de simulation dans les programmes de formation pratique et le renforcement de l'équipement des facultés de médecine des outils didactiques nécessaires avec une enveloppe de 1,7 MMDH entre 2022 à 2026. 

Les deux ministères appellent les étudiants à prendre conscience de la nécessité de maintenir un niveau de qualité supérieur pour les lauréats et les exhortent, par ailleurs, à reprendre les cours afin de pouvoir passer l’année universitaire dans de bonnes conditions.

Entre temps, les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur se disent ouverts au dialogue avec les étudiants afin de mieux répondre à leurs revendications.

Pour rappel, les étudiants en médecine mènent depuis plus d’un mois de grèves au niveau national et boycottent les examens, les cours et les stages de terrain. Ils protestent contre ce qu’ils appellent « l’opacité » qui entoure le déroulement de la 6e année suite à la réduction de la durée de formation en médecine de 7 ans à 6 ans.








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