Près de 313.000 postes d'emploi ont été créés et déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) en 2023, contre 175.000 postes en 2022, selon les derniers propos du ministre de l'Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Un dynamisme qu’on ne retrouve pas totalement dans les chiffres du chômage publiés par le Haut-Commissariat au Plan.
En effet, le taux de chômage a enregistré une hausse de 1,2 point entre 2022 et 2023, passant de 11,8% à 13%, selon les chiffres publiés par le HCP. Un taux qui repart à la hausse depuis le deuxième trimestre 2022.
Après une perte de 24.000 postes d’emploi, une année auparavant, l’économie nationale a perdu, en 2023, près de 157.000 postes, pour l’essentiel en milieu rural. Ces chiffres sont le résultat d’une création de 41.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 198.000 en milieu rural. « Ces 200.000 emplois perdus en milieu rural, équivalent à 200.000 familles sans emploi, soit un million de personnes touchées par le chômage », souligne Omar Kettani.
Selon l’expert, « La situation est très grave et risquée parce qu'elle est symptomatique d’une mauvaise gestion économique qui induit un effet multiplicateur ». En d’autres termes, explique notre interlocuteur, « Qui dit perte de l’emploi, dit perte de l’impôt et donc une diminution des recettes fiscales, face à laquelle l’Etat se doit de réagir ».« Une telle situation découle ainsi de l’absence de mesures d'austérité économique encore plus draconiennes », fait-il remarquer.
En effet, le taux de chômage a enregistré une hausse de 1,2 point entre 2022 et 2023, passant de 11,8% à 13%, selon les chiffres publiés par le HCP. Un taux qui repart à la hausse depuis le deuxième trimestre 2022.
Après une perte de 24.000 postes d’emploi, une année auparavant, l’économie nationale a perdu, en 2023, près de 157.000 postes, pour l’essentiel en milieu rural. Ces chiffres sont le résultat d’une création de 41.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 198.000 en milieu rural. « Ces 200.000 emplois perdus en milieu rural, équivalent à 200.000 familles sans emploi, soit un million de personnes touchées par le chômage », souligne Omar Kettani.
Selon l’expert, « La situation est très grave et risquée parce qu'elle est symptomatique d’une mauvaise gestion économique qui induit un effet multiplicateur ». En d’autres termes, explique notre interlocuteur, « Qui dit perte de l’emploi, dit perte de l’impôt et donc une diminution des recettes fiscales, face à laquelle l’Etat se doit de réagir ».« Une telle situation découle ainsi de l’absence de mesures d'austérité économique encore plus draconiennes », fait-il remarquer.
Combien y a-t-il de chômeurs au Maroc ?
Entre 2022 et 2023, le nombre de chômeurs a augmenté de 138.000 personnes, passant de 1.442.000 à 1.580.000 chômeurs, ce qui correspond à une hausse de 10%. Cette hausse est la conséquence d’un accroissement de 98.000 chômeurs en milieu urbain et de 40.000 en milieu rural, indique le HCP dans sa nouvelle note d’information sur la situation du marché du travail en 2023.
Dans le même contexte, le taux de chômage a augmenté de 1,2 point parmi les hommes, passant de 10,3% à 11,5% et de 1,1 chez les femmes, passant de 17,2% à 18,3%. Selon le diplôme, le taux de chômage a enregistré une hausse de 1,1 point parmi les diplômés, passant de 18,6% à 19,7%, et de 0,7 point chez les personnes n’ayant aucun diplôme, passant de 4,2% à 4,9%.
Ainsi, le taux de chômage est passé de 32,7% à 35,8% (+3,1 points) parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, de 19,2% à 20,6% (+1,4 point) pour les personnes âgées de 25 à 34 ans, de 6,4% à 7,4% (1 point) pour celles de 35 à 44 ans, et de 3,3% à 3,7% pour celles de 45 ans et plus (+0,4 point).
Par secteurs, celui des « services » emploie 48,3% des actifs occupés, suivi de « l’agriculture, forêt et pêche » avec 27,8%. « L’industrie », y compris « l’artisanat », contribue, de son côté, pour 12,2%. Le secteur des BTP emploie, quant à lui, 11,6% des actifs occupés.
Rappelons que le gouvernement entend créer un million d’emplois d’ici 2025. Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, avait confirmé, lors de son dernier passage au Parlement, que plus de 297.000 Marocains sont au chômage, mais que 80% d’entre eux ne sont pas des salariés.
D’après le ministre, la hausse du taux de chômage au Maroc est due à l’existence des emplois non rétribués, surtout dans le monde rural et plus précisément dans le secteur agricole, et ce, en raison des changements climatiques, en plus du recul des secteurs des services et de la construction dans la création d’emplois nouveaux, compte tenu du contexte économique difficile.
Dans le même contexte, le taux de chômage a augmenté de 1,2 point parmi les hommes, passant de 10,3% à 11,5% et de 1,1 chez les femmes, passant de 17,2% à 18,3%. Selon le diplôme, le taux de chômage a enregistré une hausse de 1,1 point parmi les diplômés, passant de 18,6% à 19,7%, et de 0,7 point chez les personnes n’ayant aucun diplôme, passant de 4,2% à 4,9%.
Ainsi, le taux de chômage est passé de 32,7% à 35,8% (+3,1 points) parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, de 19,2% à 20,6% (+1,4 point) pour les personnes âgées de 25 à 34 ans, de 6,4% à 7,4% (1 point) pour celles de 35 à 44 ans, et de 3,3% à 3,7% pour celles de 45 ans et plus (+0,4 point).
Par secteurs, celui des « services » emploie 48,3% des actifs occupés, suivi de « l’agriculture, forêt et pêche » avec 27,8%. « L’industrie », y compris « l’artisanat », contribue, de son côté, pour 12,2%. Le secteur des BTP emploie, quant à lui, 11,6% des actifs occupés.
Rappelons que le gouvernement entend créer un million d’emplois d’ici 2025. Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, avait confirmé, lors de son dernier passage au Parlement, que plus de 297.000 Marocains sont au chômage, mais que 80% d’entre eux ne sont pas des salariés.
D’après le ministre, la hausse du taux de chômage au Maroc est due à l’existence des emplois non rétribués, surtout dans le monde rural et plus précisément dans le secteur agricole, et ce, en raison des changements climatiques, en plus du recul des secteurs des services et de la construction dans la création d’emplois nouveaux, compte tenu du contexte économique difficile.