Une décision qui s’inscrit dans la 2ème phase du plan d'allègement du confinement sanitaire, permettant à la population locale de reprendre certaines de ses bonnes vieilles habitudes, tout en faisant en sorte de respecter globalement les mesures de précaution fixées par les pouvoirs publics, en particulier le port de masque et la difficile mais nécessaire distanciation physique.
Une importance affluence a été remarquée dès le 25 juin dans les artères et avenues de la métropole, où la population locale a pu vaquer à ses affaires en toute liberté et retrouver des réflexes un temps abandonnés, comme aller dans les jardins, faire du sport en plein air et se balader le long de la corniche.
Une situation qui ne peut que réjouir un défenseur de l'écologie comme Abderrahim Ksiri, président de l'Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre (AESVT), qui a rappelé les bienfaits des espaces verts pour la santé publique, puisqu'ils représentent le dernier lien des citadins avec la nature, spécialement les enfants qui ont le plus souffert du fait de rester coincé entre quatre murs très longtemps.
Il a mis l'accent sur l'importance d'augmenter la superficie dédiée à ces espaces. Les forêts, les parcs et les jardins ont une fonction sociale vitale pour l'équilibre psychique des habitants des zones urbaines.
L'AESVT mène régulièrement des actions de terrain pour rappeler aux décideurs le caractère vital de l'aménagement des espaces verts dans les villes. Ces espaces, qui offrent de l’oxygène aux résidents, peuvent aussi, contribuer à réduire l'acuité du problème de la pollution de l'air et sonore et à améliorer les rapports entre les gens dans les quartiers.
La ville de Casablanca est très loin de la règle de 10 m² par personne fixée par les Nations Unies, d'où les appels incessants des militants écologiques pour freiner son urbanisation galopante avec une énorme extension annuelle estimée à 600 hectares, en l’absence d’une nouvelle approche des espaces verts.