Lundi soir, les habitants de Sidi Bernoussi ont eu à leur grand désarroi une nuit aux relents d’apocalypse. Le quartier a été le théâtre de scènes de violence rares qui ont éclaté soudainement entre un groupe d’individus affiliés à des ultras de supporters. Des prises, devenues virales sur les réseaux sociaux, montrent un cortège de supportes rivaux, saccageant tout sur leur passage et faisant régner la terreur autour d’eux.
Ces marches violentes se sont vite transformées en agressions, mettant en danger la vie des passagers, les biens des habitants du quartier et encore les agents de police ayant intervenu pour remettre de l’ordre.
« Mon taxi a été endommagé par des coups de fusée de détresse lancés successivement par les sup[1]porters alors que je transportais des clients, tard la nuit. Malgré les interventions des forces de l’ordre, ces supporters comptés par centaines ont réussi à semer la zizanie dans le quartier », témoigne un chauffeur de taxi, encore choqué par autant de violence et de débordements non contrôlés qui échappent aux forces de l’ordre.
De plus, selon les témoignages récoltés dans le quartier de Sidi Bernoussi, les hordes de supporters ont été à l’origine de plusieurs dommages, poussant les habitants et les passagers à porter plainte auprès du commissariat 37 du quartier. Ils expriment, par ailleurs, le besoin de renforcer la sécurité de la ville tout en appelant à l’interdiction de l’utilisation des fusées de détresse, en vue de mettre fin aux perturbations causées par les supporters.
Suite à ce scandale qui a secoué la ville cette nuit, une patrouille de police est intervenue pour remettre de l’ordre dans le quartier exacerbé par la violence. Cependant, un des groupes d’ultras a refusé d’obtempérer alors qu’un de ses membres a tenté d’agresser les fonctionnaires de police au moyen de fumigènes.
Selon un communiqué de la DGSN, cet individu a été maîtrisé mais ses compagnons ont essayé de violenter les éléments de la police dans une tentative de résister à l’opération d’interpellation, ce qui a contraint un officier de police d’utiliser son arme de service et de tirer plusieurs coups de feu ayant permis de rétablir l’ordre sur les lieux.
L’usage contraint de l’arme de service a également permis de neutraliser le danger posé par les suspects et d’appréhender neuf d’entre eux, a noté la source, ajoutant que deux mis en cause et un brigadier de police membre de la patrouille ont été blessés au niveau de leurs parties supérieures.
In fine, les deux suspects et le fonctionnaire de police ont été transférés à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires, alors que les autres mis en cause sont soumis à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et d’appréhender toute autre per[1]sonne impliquée.
Ces marches violentes se sont vite transformées en agressions, mettant en danger la vie des passagers, les biens des habitants du quartier et encore les agents de police ayant intervenu pour remettre de l’ordre.
« Mon taxi a été endommagé par des coups de fusée de détresse lancés successivement par les sup[1]porters alors que je transportais des clients, tard la nuit. Malgré les interventions des forces de l’ordre, ces supporters comptés par centaines ont réussi à semer la zizanie dans le quartier », témoigne un chauffeur de taxi, encore choqué par autant de violence et de débordements non contrôlés qui échappent aux forces de l’ordre.
De plus, selon les témoignages récoltés dans le quartier de Sidi Bernoussi, les hordes de supporters ont été à l’origine de plusieurs dommages, poussant les habitants et les passagers à porter plainte auprès du commissariat 37 du quartier. Ils expriment, par ailleurs, le besoin de renforcer la sécurité de la ville tout en appelant à l’interdiction de l’utilisation des fusées de détresse, en vue de mettre fin aux perturbations causées par les supporters.
Suite à ce scandale qui a secoué la ville cette nuit, une patrouille de police est intervenue pour remettre de l’ordre dans le quartier exacerbé par la violence. Cependant, un des groupes d’ultras a refusé d’obtempérer alors qu’un de ses membres a tenté d’agresser les fonctionnaires de police au moyen de fumigènes.
Selon un communiqué de la DGSN, cet individu a été maîtrisé mais ses compagnons ont essayé de violenter les éléments de la police dans une tentative de résister à l’opération d’interpellation, ce qui a contraint un officier de police d’utiliser son arme de service et de tirer plusieurs coups de feu ayant permis de rétablir l’ordre sur les lieux.
L’usage contraint de l’arme de service a également permis de neutraliser le danger posé par les suspects et d’appréhender neuf d’entre eux, a noté la source, ajoutant que deux mis en cause et un brigadier de police membre de la patrouille ont été blessés au niveau de leurs parties supérieures.
In fine, les deux suspects et le fonctionnaire de police ont été transférés à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires, alors que les autres mis en cause sont soumis à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et d’appréhender toute autre per[1]sonne impliquée.
Une nouvelle forme de pétards plus dangereuse
Les pétards dangereux sortent de plus en plus de leur cadre d’utilisation légal pour trouver place dans les pratiques des supporters de football. L’exemple est celui des fusées de détresse utilisées, lundi, par les groupes d’ultras, semant la terreur parmi les habitants et causant des dommages matériels importants.
Il s’agit d’un engin extrêmement dangereux et très puissant utilisé spécialement par les pêcheurs nécessitant une manipulation spécifique, et qui, dans le cas contraire, peut entraîner des blessures graves ou la mort.
Ce pétard se prolifère de plus en plus malgré les opérations sécuritaires diverses. Raison pour laquelle les spécialistes appellent à doubler les efforts de prévention et de sensibilisation, notamment au sein des écoles, ainsi que d’acter des peines de prisons élevées pour les importateurs de ces pétards et leurs revendeurs
Il s’agit d’un engin extrêmement dangereux et très puissant utilisé spécialement par les pêcheurs nécessitant une manipulation spécifique, et qui, dans le cas contraire, peut entraîner des blessures graves ou la mort.
Ce pétard se prolifère de plus en plus malgré les opérations sécuritaires diverses. Raison pour laquelle les spécialistes appellent à doubler les efforts de prévention et de sensibilisation, notamment au sein des écoles, ainsi que d’acter des peines de prisons élevées pour les importateurs de ces pétards et leurs revendeurs
