Un désastre sans réel équivalent à l’échelle de la planète. Les mégafeux de forêt historiques au Canada ont émis, à eux seuls cette année, l’équivalent de plus d’un milliard de tonnes de dioxyde de carbone, du jamais-vu, ont estimé ce vendredi 11 août les autorités canadiennes.
C’est davantage que les émissions annuelles de l’ensemble du secteur aérien mondial en 2022 (près de 0,8 milliard de tonnes de CO2). Ces chiffres sont mêmes comparables à ceux du cinquième plus gros pollueur mondial, le Japon, qui a émis 1,12 milliard de tonnes de CO2 en 2021.
« Cet été s’est transformé en un véritable marathon », a déclaré vendredi Michael Norton, directeur général du service canadien des forêts. « Nos estimations préliminaires indiquent que les émissions de la saison en cours ont dépassé le milliard de tonnes de dioxyde de carbone équivalent ». Alors que l’Ouest du pays s’avance vers un nouvel épisode de canicule inquiétant, le risque d’incendie devrait encore être « supérieur à la normale » jusqu’en septembre, a-t-il ajouté.
Cette saison, les mégafeux ont fait quatre morts parmi les pompiers. Ils se sont répandus d’un bout à l’autre du Canada avec une intensité remarquable, battant des records dans de nombreuses provinces.
C’est davantage que les émissions annuelles de l’ensemble du secteur aérien mondial en 2022 (près de 0,8 milliard de tonnes de CO2). Ces chiffres sont mêmes comparables à ceux du cinquième plus gros pollueur mondial, le Japon, qui a émis 1,12 milliard de tonnes de CO2 en 2021.
« Cet été s’est transformé en un véritable marathon », a déclaré vendredi Michael Norton, directeur général du service canadien des forêts. « Nos estimations préliminaires indiquent que les émissions de la saison en cours ont dépassé le milliard de tonnes de dioxyde de carbone équivalent ». Alors que l’Ouest du pays s’avance vers un nouvel épisode de canicule inquiétant, le risque d’incendie devrait encore être « supérieur à la normale » jusqu’en septembre, a-t-il ajouté.
Cette saison, les mégafeux ont fait quatre morts parmi les pompiers. Ils se sont répandus d’un bout à l’autre du Canada avec une intensité remarquable, battant des records dans de nombreuses provinces.
