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Campagne contre les palmiers à Casablanca: Ce qu’en dit le Conseil


Rédigé par Mariem LEMRAJNI le Mardi 8 Août 2023

Une pétition virtuelle a été lancée par un groupe d’activistes et experts en écologie pour arrêter la plantation des palmiers dans la ville de Casablanca, chose qui est loin d’être possible pour le Conseil de la ville, selon le vice-président de la Commune de Casablanca, Moulay Ahmed Afilal.



Des militants écologistes de Casablanca ont réitéré leurs appels à l’arrêt de la plantation des palmiers-dattiers sur les avenues de la capitale économique du Royaume.

Ils ont ainsi lancé une pétition concernant ce sujet environnemental et se sont ensuite adressés à la maire RNIste de Casablanca, Nabila Rmili. De même que les pétitionnaires ont insisté sur le remplacement des palmiers par d’autres arbres d’ombrage, en soulignant que cette idée devrait être généralisée dans d’autres villes marocaines pour améliorer les espaces verts de la ville.

Ces derniers appellent à l’intervention urgente de l’arrêt de cette pratique qui nuit au patrimoine urbanistique et civilisationnel. Et ce, en interdisant la plantation de palmiers ‘roumi’ dans la ville et celle des palmiers ‘beldi’, en dehors de leur milieu naturel.

Dans le même sillage, et à propos de cette revendication écologique, le vice-président de la Commune de Casablanca, Moulay Ahmed Afilal, a déclaré à « L’Opinion » : « Nous comprenons leur vision et nous saluons l’intérêt que les activistes de l’environnement portent pour l’image de la métropole. Cependant,  ce n’est pas possible d’arracher les palmiers qui existent depuis des années dans la ville, étant donné qu’ils constituent une partie intégrante  de l’image de la ville ».

Et d’ajouter : «  Les palmiers-dattiers sont d’abord protégés par un Dahir (Dahir n° 1-07-42 du 28 rabii I 1428 -17 avril 2007) portant promulgation de la loi n° 01-06 relative au développement durable des palmeraies et portant protection du palmier-dattier «Phoenix dactylifera», publiée au BO du 5 mai 2007. En vertu de cette loi, il est interdit formellement d’arracher un palmier-dattier sans l’autorisation écrite de l’administration même si c’est pour le replanter ailleurs ».

La loi 01-06 indique que l’autorisation d’arracher un palmier ne pourra être accordée que dans certains cas précis, à savoir des arbres morts ou gravement mutilés ou encore atteints d’une maladie irréversible et qui nécessite l’arrachage en vue de la replantation.

Casablanca n’est pas en manque d’arbres pour laisser tomber les palmiers et en faire d’autres arbres. Aucune mesure n’est prévue là-dessus. Un petit tour dans quelques boulevards, notamment Moulay Youssef, Moulay Ismaïl, suffit pour remarquer la beauté des palmiers.  D’autres quartiers sont très riches en arbres, notamment Anfa et d’autres quartiers populaires. Des communes de la ville, à l’instar d’Aïn Sebaa  et Aïn Chok, poursuivent leur stratégie de boisement  selon les besoins de chaque commune, a toutefois précisé M. Afilal.
 
Selon lui, le Conseil et la maire de la ville portent un intérêt particulier aux espaces verts. Dès lors, ils ont fixé comme objectif de créer de nouveaux espaces verts et de revaloriser ceux déjà existants. Leur programme de travail vise à créer au moins un arbre pour chaque famille dans la ville.







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