Quelques jours après les révélations compromettantes du journaliste Hamid El Mahdaoui, la Commission provisoire chargée de la presse et de l'édition au Maroc enregistre son premier départ. Hamid Saadni, directeur de l’information à la chaîne publique 2M, a annoncé qu’il « suspendait » sa participation aux travaux de cette instance.
L’affaire, qui a ébranlé le comité d'éthique de la commission provisoire, a été évoquée hier à la Chambre des conseillers. Un député du Mouvement populaire a interpellé le gouvernement au sujet des « agissements immoraux » révélés par Hamid El Mahdaoui.
Il a également demandé des éclaircissements sur « l’opacité » de la vision de l’Exécutif visant concernant la réforme du Conseil national de la presse.
Samedi dernier, plus de 200 journalistes ont condamné les pratiques de la Commission de déontologie et exigé, dans un communiqué, la dissolution de la Commission provisoire du CNP;
A la suite des fuites audio relayées par El Mahdaoui, la Commission, qui continue de démentir ces enregistrements, a annoncé son intention de saisir la justice.
Pour rappel, le projet de loi n°26.25 portant réorganisation du Conseil national de la presse, au cœur des controverses, a été adopté le 22 juillet par la Chambre des représentants, avec 87 voix pour, 25 contre et aucune abstention.
L’affaire, qui a ébranlé le comité d'éthique de la commission provisoire, a été évoquée hier à la Chambre des conseillers. Un député du Mouvement populaire a interpellé le gouvernement au sujet des « agissements immoraux » révélés par Hamid El Mahdaoui.
Il a également demandé des éclaircissements sur « l’opacité » de la vision de l’Exécutif visant concernant la réforme du Conseil national de la presse.
Samedi dernier, plus de 200 journalistes ont condamné les pratiques de la Commission de déontologie et exigé, dans un communiqué, la dissolution de la Commission provisoire du CNP;
A la suite des fuites audio relayées par El Mahdaoui, la Commission, qui continue de démentir ces enregistrements, a annoncé son intention de saisir la justice.
Pour rappel, le projet de loi n°26.25 portant réorganisation du Conseil national de la presse, au cœur des controverses, a été adopté le 22 juillet par la Chambre des représentants, avec 87 voix pour, 25 contre et aucune abstention.




















