Il y a plus d’un mois, les autorités algériennes ont décidé de boycotter les ports marocains. Initialement actée pour parasiter l’économie marocaine, cette décision n’a fait que démontrer l’importance prépondérante qu’occupent ces ports, en particulier Tanger Med, dans le commerce international algérien. De par sa position géographique et ses capacités, les armateurs privilégient désormais ce port, qui, à son tour, permet le transbordement vers les autres pays. Même si la part du transbordement vers l’Algérie ne dépasse guère 0,02% du total de son activité, pour le voisin de l’Est, la facture n’en sera pas moins salée : renchérissement des coûts logistiques, délais plus longs, et surtout une image écornée vis-à-vis de ses partenaires commerciaux. «L’Opinion» dresse le bilan d’une énième décision mal calculée du régime algérien.
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