Chaque année, l’approche de l’Aïd Al-Adha est une période de grande anticipation et de préparation pour les opérateurs hôteliers du Royaume. Si les familles se rassemblent pour renouer avec des traditions ancestrales spécifiques à cette fête religieuse, les hôtels et Riads s’activent pour mettre en place des offres adaptées aux ménages marocains qui ne fêtent pas l’Aïd - ou du moins pas de manière traditionnelle en raison des difficultés logistiques qu’il implique, mais qui ne veulent pas non plus frustrer leurs enfants en les maintenant à domicile pendant cette période de vacances.
D’Agadir à Tanger, en passant par Marrakech, Saïdia ou encore Dakhla, les décorations festives ornent les halls d’entrée et les espaces communs des établissements hôteliers, créant une ambiance festive qui plonge leur clientèle dans l’esprit de l’Aïd. Le tout est couronné par des festivités gastronomiques, des animations et des shows tout au long de la journée… Bref, le packaging qualitatif donne envie.
Cependant, la grille tarifaire proposée coupe l’appétit! Si le premier ré exe de certains professionnels en cette période est de mettre le paquet sur les réductions, plusieurs établissements pro tent de la double contrainte des ménages, les obligeant à payer cher… trop cher, leur séjour. Pour une nuitée, en chambre triple respectable, il faut compter entre 1.500 et 2.500 DH, selon l’établissement et les prestations choisis.
Pour quelques centaines de dirhams de plus, les clients peuvent amener leur propre mouton et l’hôtel s’occupe des modalités logistiques. Pour les touristes en provenance de l’étranger, les prix paraissent abordables, mais pour les familles marocaines, les tarifs sont jugés exagérés, surtout en cette période de crise économique. Il ne faut donc pas s’étonner de voir nos concitoyens passer les jours de l’Aïd à la Costa del Sol. Là au moins l’o re touristique accompagne le pouvoir d’achat du Marocain lambda.
D’Agadir à Tanger, en passant par Marrakech, Saïdia ou encore Dakhla, les décorations festives ornent les halls d’entrée et les espaces communs des établissements hôteliers, créant une ambiance festive qui plonge leur clientèle dans l’esprit de l’Aïd. Le tout est couronné par des festivités gastronomiques, des animations et des shows tout au long de la journée… Bref, le packaging qualitatif donne envie.
Cependant, la grille tarifaire proposée coupe l’appétit! Si le premier ré exe de certains professionnels en cette période est de mettre le paquet sur les réductions, plusieurs établissements pro tent de la double contrainte des ménages, les obligeant à payer cher… trop cher, leur séjour. Pour une nuitée, en chambre triple respectable, il faut compter entre 1.500 et 2.500 DH, selon l’établissement et les prestations choisis.
Pour quelques centaines de dirhams de plus, les clients peuvent amener leur propre mouton et l’hôtel s’occupe des modalités logistiques. Pour les touristes en provenance de l’étranger, les prix paraissent abordables, mais pour les familles marocaines, les tarifs sont jugés exagérés, surtout en cette période de crise économique. Il ne faut donc pas s’étonner de voir nos concitoyens passer les jours de l’Aïd à la Costa del Sol. Là au moins l’o re touristique accompagne le pouvoir d’achat du Marocain lambda.
