Qui ne se souvient pas de Fahd Bahid quand il était l’un des meilleurs basketteurs de l’IRT ? Un garçon sage, poli, exemplaire sur le terrain avec un grand respect envers ses coéquipiers, ses entraineurs, ses dirigeants et surtout envers les arbitres.
Les journalistes sportifs de la ville l’aimaient, l’estimaient parce qu’il incarnait le vrai visage du joueur marocain professionnel.
Maintenant, avec son traditionnel sourire, son expérience, sa passion pour le basket, il suit un autre chemin difficile et épineux : celui de président.
Comme il ne cesse de le déclarer, bien qu’il soit l’enfant prodigue de l’IRT, il regrette avoir changé de club pour tenter une autre expérience de dirigeant au Majd de Tanger.
Avec une poignée d’anciens camarades, Fahd Bahid a eu l’idée de fonder cette jeune équipe pour créer l’esprit compétitif à l’image de Rabat et de Casablanca qui comptent plusieurs formations à la division Excellence.
Avec un jeu questions-réponses, « L’Opinion Sports » a fait avec lui l’entretien suivant :
Q- Bientôt Majd de Tanger va disputer la finale du championnat marocain face au FUS. Pourriez-vous donner un aperçu sur l’historique de ce jeune club ?
R-La date de création est 2017. En cinq ans, Majd de Tanger a grimpé quatre échelons avec une matricule d’honneur de champion :troisième division, deuxième division, première division et Excellence.
Chez les grands du basket national, nous sommes à la deuxième saison. Pour les résultats 2022-23, Majd de Tanger s’est qualifié pour disputer la finale du championnat et les demi-finales de coupe.
En parallèle, l’équipe féminine a eu la même trajectoire avec une double qualification aux demi-finales du championnat et de coupe.
Q- Quel est le secret de cette réussite ?
R- Le travail et rien que le travail. En toute sincérité, les sections garçons et filles ont commencé la pré-saison très tôt en septembre. Les autres formations qui avaient des problèmes ont dû attendre novembre pour commencer.
Q-La section féminine suit le chemin du succès, quelle en est la raison ?
R-A vrai dire, mes proches collaborateurs du comité et moi, nous ne négligeons pas le travail féminin. Nous lui consacrons de 30 à 40 pour cent du budget global.
Q- L’IRT et Majd de Tanger deux grandes équipes du basket marocain. Comment sont leurs relations ?
R-Elles sont bonnes et normales dans le respect mutuel. Mais sur le plan sportif ou collaboration, elles sont malheureusement inexistantes.
Q-En tant qu’ancien basketteur de l’IRT, pensez-vous que l’équipe a raté la saison devant le FUS aux demi-finales ?
R- Personnellement, je pense que l’IRT a fait une assez bonne saison en arrivant aux demi-finales du championnat. Sa dernière victoire à Rabat devant le FUS en est un bon témoignage. Le club a un peu commencé en retard les entrainements pour des difficultés majeures et l’instabilité technique avec le fréquent changement de managers lui a joué un mauvais tour. En tant que tangérois, j’aurais aimé avoir une finale entre deux formations tangéroises pour donner un titre à Tanger.
Q-Les quatre meilleures équipes du championnat sont l’IRT, Majd, Salé, le FUS. Quel est l’adversaire le plus difficile ?
R-C’est le FUS parce qu’il a l’effectif joueurs le plus équilibré.
Q-Cette finale à cinq matches pour l’obtention du titre de champion du Maroc aura-t-elle un favori ?
R-Non ! Le FUS et Majd auront les mêmes chances parce que les deux équipes se valent sur le plan technique.
Q-Le niveau du basket national a beaucoup baissé, quelles en sont les raisons ?
R-Non, je ne suis pas d’accord parce que le basket a évolué ces deux dernières années. Je crois qu’il est sur la bonne voie.
Q-Où en est le basket marocain dans le domaine du professionnalisme ?
R-Là aussi, il existe des progrès. Plusieurs clubs sont professionnels à 100 pour cent.
Q- A combien doit s’élever le budget annuel d’une équipe pour qu’elle ne connaisse pas de difficultés dans la gestion ?
R- De 350 millions à 400 millions de centimes.
Q-Et Majd, combien a-t-il dépensé ?
R-Les dépenses ont tourné vers les 400 millions de centimes.
Q-D’où vient l’argent à l’heure où la politique de parrainage et de sponsoring est inconnue en basket ?
R- Une part de 30 pour cent est réglée par les conseils élus sous forme de subvention : la mairie et la Région. Pour le reste, le comité s’en débrouille et les commissions financières constituées ont accompli dans ce sens un excellent travail.
Q-Pourriez-vous résumer les objectifs de votre budget ces deux dernières années ?
R-La saison écoulée, il y avait un point précis : le maintien chez les grands. Cette année, l’amélioration du classement était visée. Mais franchement, le comité ne pensait pas au titre qui est maintenant à notre portée.
Les journalistes sportifs de la ville l’aimaient, l’estimaient parce qu’il incarnait le vrai visage du joueur marocain professionnel.
Maintenant, avec son traditionnel sourire, son expérience, sa passion pour le basket, il suit un autre chemin difficile et épineux : celui de président.
Comme il ne cesse de le déclarer, bien qu’il soit l’enfant prodigue de l’IRT, il regrette avoir changé de club pour tenter une autre expérience de dirigeant au Majd de Tanger.
Avec une poignée d’anciens camarades, Fahd Bahid a eu l’idée de fonder cette jeune équipe pour créer l’esprit compétitif à l’image de Rabat et de Casablanca qui comptent plusieurs formations à la division Excellence.
Avec un jeu questions-réponses, « L’Opinion Sports » a fait avec lui l’entretien suivant :
Q- Bientôt Majd de Tanger va disputer la finale du championnat marocain face au FUS. Pourriez-vous donner un aperçu sur l’historique de ce jeune club ?
R-La date de création est 2017. En cinq ans, Majd de Tanger a grimpé quatre échelons avec une matricule d’honneur de champion :troisième division, deuxième division, première division et Excellence.
Chez les grands du basket national, nous sommes à la deuxième saison. Pour les résultats 2022-23, Majd de Tanger s’est qualifié pour disputer la finale du championnat et les demi-finales de coupe.
En parallèle, l’équipe féminine a eu la même trajectoire avec une double qualification aux demi-finales du championnat et de coupe.
Q- Quel est le secret de cette réussite ?
R- Le travail et rien que le travail. En toute sincérité, les sections garçons et filles ont commencé la pré-saison très tôt en septembre. Les autres formations qui avaient des problèmes ont dû attendre novembre pour commencer.
Q-La section féminine suit le chemin du succès, quelle en est la raison ?
R-A vrai dire, mes proches collaborateurs du comité et moi, nous ne négligeons pas le travail féminin. Nous lui consacrons de 30 à 40 pour cent du budget global.
Q- L’IRT et Majd de Tanger deux grandes équipes du basket marocain. Comment sont leurs relations ?
R-Elles sont bonnes et normales dans le respect mutuel. Mais sur le plan sportif ou collaboration, elles sont malheureusement inexistantes.
Q-En tant qu’ancien basketteur de l’IRT, pensez-vous que l’équipe a raté la saison devant le FUS aux demi-finales ?
R- Personnellement, je pense que l’IRT a fait une assez bonne saison en arrivant aux demi-finales du championnat. Sa dernière victoire à Rabat devant le FUS en est un bon témoignage. Le club a un peu commencé en retard les entrainements pour des difficultés majeures et l’instabilité technique avec le fréquent changement de managers lui a joué un mauvais tour. En tant que tangérois, j’aurais aimé avoir une finale entre deux formations tangéroises pour donner un titre à Tanger.
Q-Les quatre meilleures équipes du championnat sont l’IRT, Majd, Salé, le FUS. Quel est l’adversaire le plus difficile ?
R-C’est le FUS parce qu’il a l’effectif joueurs le plus équilibré.
Q-Cette finale à cinq matches pour l’obtention du titre de champion du Maroc aura-t-elle un favori ?
R-Non ! Le FUS et Majd auront les mêmes chances parce que les deux équipes se valent sur le plan technique.
Q-Le niveau du basket national a beaucoup baissé, quelles en sont les raisons ?
R-Non, je ne suis pas d’accord parce que le basket a évolué ces deux dernières années. Je crois qu’il est sur la bonne voie.
Q-Où en est le basket marocain dans le domaine du professionnalisme ?
R-Là aussi, il existe des progrès. Plusieurs clubs sont professionnels à 100 pour cent.
Q- A combien doit s’élever le budget annuel d’une équipe pour qu’elle ne connaisse pas de difficultés dans la gestion ?
R- De 350 millions à 400 millions de centimes.
Q-Et Majd, combien a-t-il dépensé ?
R-Les dépenses ont tourné vers les 400 millions de centimes.
Q-D’où vient l’argent à l’heure où la politique de parrainage et de sponsoring est inconnue en basket ?
R- Une part de 30 pour cent est réglée par les conseils élus sous forme de subvention : la mairie et la Région. Pour le reste, le comité s’en débrouille et les commissions financières constituées ont accompli dans ce sens un excellent travail.
Q-Pourriez-vous résumer les objectifs de votre budget ces deux dernières années ?
R-La saison écoulée, il y avait un point précis : le maintien chez les grands. Cette année, l’amélioration du classement était visée. Mais franchement, le comité ne pensait pas au titre qui est maintenant à notre portée.
