Selon le Service des impôts (SARS), la balance commerciale sud-africaine a enregistré un déficit de 3,5 milliards de rands (près de 200 millions de dollars) en juin, affectée par des difficultés structurelles internes et un marché mondial défavorable. Ce déficit est attribué à l'exportation de 167,6 milliards de rands et à l'importation de 171,1 milliards de rands.
Dans le même communiqué, le SARS note que cette performance négative s'explique principalement par la baisse de la valeur des produits miniers, des métaux et pierres précieux, ainsi que des exportations des véhicules et du matériel de transport. D’après le groupe de recherche économique « Oxford Economics Africa », les défaillances généralisées des infrastructures logistiques sont parmi les facteurs importants qui ont contribué à la baisse inattendue de la balance commerciale sud-africaine.
Il souligne dans cette optique que les flux du commerce des marchandises resteront volatils durant les prochains mois, avant d’indiquer que les producteurs de minéraux ont du mal à acheminer leurs marchandises vers les ports locaux, qui sont limités par les arriérés et l'inefficacité. «Cette situation sape l'industrie minière, un contributeur important aux exportations sud-africaines, qui est déjà freinée par les coupures de courant imposées» par la société d’électricité publique Eskom, a poursuivi le groupe.
Par ailleurs, il a signalé que les investissements destinés à étendre la capacité de production existante sont minés par une demande plus faible et des dépenses en capital imprévues pour s'approvisionner en énergie alternative.
«Ces facteurs semblent avoir effacé l'impact favorable d'un rand faible en juin pour les exportateurs nationaux, tandis que les vents contraires à la croissance économique mondiale sont de mauvais augure pour les exportations de véhicules sud-africains, qui sont particulièrement sensibles aux variations de la demande en provenance d'Europe et du Royaume-Uni », a-t-il conclu.
En outre, la crise énergétique qui secoue l’économie sud-africaine depuis près d’une décennie devrait réduire la croissance du produit intérieur brut (PIB) de 2% en 2023, révèle la dernière note de la Banque centrale sud-africaine (SARB).
Dans le même communiqué, le SARS note que cette performance négative s'explique principalement par la baisse de la valeur des produits miniers, des métaux et pierres précieux, ainsi que des exportations des véhicules et du matériel de transport. D’après le groupe de recherche économique « Oxford Economics Africa », les défaillances généralisées des infrastructures logistiques sont parmi les facteurs importants qui ont contribué à la baisse inattendue de la balance commerciale sud-africaine.
Il souligne dans cette optique que les flux du commerce des marchandises resteront volatils durant les prochains mois, avant d’indiquer que les producteurs de minéraux ont du mal à acheminer leurs marchandises vers les ports locaux, qui sont limités par les arriérés et l'inefficacité. «Cette situation sape l'industrie minière, un contributeur important aux exportations sud-africaines, qui est déjà freinée par les coupures de courant imposées» par la société d’électricité publique Eskom, a poursuivi le groupe.
Par ailleurs, il a signalé que les investissements destinés à étendre la capacité de production existante sont minés par une demande plus faible et des dépenses en capital imprévues pour s'approvisionner en énergie alternative.
«Ces facteurs semblent avoir effacé l'impact favorable d'un rand faible en juin pour les exportateurs nationaux, tandis que les vents contraires à la croissance économique mondiale sont de mauvais augure pour les exportations de véhicules sud-africains, qui sont particulièrement sensibles aux variations de la demande en provenance d'Europe et du Royaume-Uni », a-t-il conclu.
En outre, la crise énergétique qui secoue l’économie sud-africaine depuis près d’une décennie devrait réduire la croissance du produit intérieur brut (PIB) de 2% en 2023, révèle la dernière note de la Banque centrale sud-africaine (SARB).
