Disposer de son corps est désormais partiellement interdit aux États-Unis, la cour suprême américaine ayant abrogé, la semaine dernière, le droit à l’avortement. Face à cette menace les associations de défense des droits humains et les élus démocrates ont réclamé à grands cris aux grandes plateformes technologiques de ne plus conserver autant de données personnelles.
Certaines lois ont été adoptées avant même la décision de la Cour suprême, comme au Texas en septembre, encourageant les simples citoyens à lancer de poursuites contre les femmes soupçonnées d’avoir avorté ou celles qui les ont aidées et même les chauffeurs Uber qui les auraient emmenées à la clinique.
Après un silence, la société Google a fini par abonder dans le sens de ces partisans du droit à l’avortement. L’entreprise américaine a annoncé, le premier juillet qu’il ne conservera pas les données portant sur un établissement considéré comme « sensible ».
Cela comprend les centres de planning familiale, les foyers d’accueils pour victimes de violence domestique ou les centres de désintoxication, les cliniques de perte de poids ainsi que les centres de désintoxication. « Si nos systèmes identifient qu’une personne s’est rendue dans un établissement (sensible), nous supprimerons ces entrées de l’historique de localisation peu après leur visite », a déclaré Jen Fitzpatrick, une vice-présidente du groupe californien, dans un communiqué.
De leur côté, Meta avec ses deux réseaux sociaux (Facebook et Instagram) ainsi qu’Apple, sont restés silencieux jusqu’à présent. Jen Fitzpatrick rappelle que l’historique, des localisations fréquentées par les utilisateurs, est désactivé par défaut et que les utilisateurs peuvent déterminer ce qui est conservé ou non.
« Nous prenons en compte les attentes en termes de confidentialité et de sécurité des personnes qui utilisent nos produits et nous les prévenons quand nous accédons à des demandes du gouvernement, à moins que des vies soient en jeu », précise-t-elle dans le même sens.
Dans une lettre ouverte, adressée fin mai au dirigeant de Google Sundar Pichai. 42 élus américains ont écrit « les technologies de Google risquent donc de devenir «des outils pour les extrémistes qui veulent réprimer les personnes en quête de soins de santé liés à la reproduction» », « Car Google conserve des informations sur l’emplacement géographique de centaines de millions d’utilisateurs de smartphones, qu’il partage régulièrement avec des agences gouvernementales », ont-ils détaillé.
Certaines lois ont été adoptées avant même la décision de la Cour suprême, comme au Texas en septembre, encourageant les simples citoyens à lancer de poursuites contre les femmes soupçonnées d’avoir avorté ou celles qui les ont aidées et même les chauffeurs Uber qui les auraient emmenées à la clinique.
Après un silence, la société Google a fini par abonder dans le sens de ces partisans du droit à l’avortement. L’entreprise américaine a annoncé, le premier juillet qu’il ne conservera pas les données portant sur un établissement considéré comme « sensible ».
Cela comprend les centres de planning familiale, les foyers d’accueils pour victimes de violence domestique ou les centres de désintoxication, les cliniques de perte de poids ainsi que les centres de désintoxication. « Si nos systèmes identifient qu’une personne s’est rendue dans un établissement (sensible), nous supprimerons ces entrées de l’historique de localisation peu après leur visite », a déclaré Jen Fitzpatrick, une vice-présidente du groupe californien, dans un communiqué.
De leur côté, Meta avec ses deux réseaux sociaux (Facebook et Instagram) ainsi qu’Apple, sont restés silencieux jusqu’à présent. Jen Fitzpatrick rappelle que l’historique, des localisations fréquentées par les utilisateurs, est désactivé par défaut et que les utilisateurs peuvent déterminer ce qui est conservé ou non.
« Nous prenons en compte les attentes en termes de confidentialité et de sécurité des personnes qui utilisent nos produits et nous les prévenons quand nous accédons à des demandes du gouvernement, à moins que des vies soient en jeu », précise-t-elle dans le même sens.
Dans une lettre ouverte, adressée fin mai au dirigeant de Google Sundar Pichai. 42 élus américains ont écrit « les technologies de Google risquent donc de devenir «des outils pour les extrémistes qui veulent réprimer les personnes en quête de soins de santé liés à la reproduction» », « Car Google conserve des informations sur l’emplacement géographique de centaines de millions d’utilisateurs de smartphones, qu’il partage régulièrement avec des agences gouvernementales », ont-ils détaillé.
Yassine ELALAMI