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Le juge d'instruction de l'Audience nationale espagnole a pris la décision de maintenir en détention provisoire Yassine Kanjaa, interpellé mercredi dernier après avoir assassiné un sacristain et infligé des blessures graves à un prêtre lors d'une attaque à la machette. Le jeune Marocain est donc poursuivi pour "meurtre et blessures à des fins terroristes". Après avoir envisagé plusieurs hypothèses, dont celle de troubles psychiatriques, les enquêteurs ont retenu la thèse terroriste, en particulier après l'analyse des objets saisis lors de la perquisition du domicile du mis en cause. Celui-ci sera déféré devant les magistrats le lundi 30 janvier.
Rapportés par l'agence de presse espagnole EFE, les éléments recueillis par les enquêteurs indiquent que Yassine Kanjaa se serait présenté une première fois à l'intérieur de l'église de San Isidro, abordant les paroissiens avec virulence et affirmant que "la seule religion à suivre est la religion islamique". Il aurait fait son entrée une seconde fois, un peu plus tard, alors que les adorateurs entendaient une altercation en arabe, à l'extérieur du lieu de culte. "Une fois la messe terminée, le prêtre Antonio Rodríguez Lucena va vérifier ce qui se passe. À ce moment-là, le mis en cause, une grande machette à la main, attaque soudainement le prêtre et le blesse gravement. Il tente également d'attaquer l'un des témoins présents sur les lieux", indique l'ordonnance du juge.
Cette même source poursuit en disant que le terroriste a pris la fuite et s'est dirigé vers un centre de culte catholique, Virgen La Palma, situé à environ 200 mètres de l'église. Sur place, il a croisé le sacristain, qu'il a tué, avant de quitter la scène du crime. Il s'est alors rendu "très calmement" à La Ermita Europa et a essayé d'y entrer. C'est là qu'il est arrêté par des agents de la police locale, qui le conduisent dans un centre médical. Au moment de son arrestation, il a "crié à plusieurs reprises Allahu akbar", selon le procès-verbal.
Depuis juin 2022, le ressortissant est en procédure d'expulsion, du fait de sa situation administrative irrégulière. Avant son action, il n'était jamais connu des services pour des délits terroristes, en Espagne ou dans d'autres pays. Toutefois, en début de semaine, des responsables de la lutte antiterroriste ont déclaré aux médias locaux que les clés USB saisies à son domicile contenaient des messages djihadistes de base, ce qui suggère une radicalisation très récente.
Au préalable, les instances espagnoles avaient reçu du côté marocain des données sur les antécédents psychiatriques de l'accusé à Tanger, mais la possibilité d'un trouble psychiatrique a désormais été écartée.
Rapportés par l'agence de presse espagnole EFE, les éléments recueillis par les enquêteurs indiquent que Yassine Kanjaa se serait présenté une première fois à l'intérieur de l'église de San Isidro, abordant les paroissiens avec virulence et affirmant que "la seule religion à suivre est la religion islamique". Il aurait fait son entrée une seconde fois, un peu plus tard, alors que les adorateurs entendaient une altercation en arabe, à l'extérieur du lieu de culte. "Une fois la messe terminée, le prêtre Antonio Rodríguez Lucena va vérifier ce qui se passe. À ce moment-là, le mis en cause, une grande machette à la main, attaque soudainement le prêtre et le blesse gravement. Il tente également d'attaquer l'un des témoins présents sur les lieux", indique l'ordonnance du juge.
Cette même source poursuit en disant que le terroriste a pris la fuite et s'est dirigé vers un centre de culte catholique, Virgen La Palma, situé à environ 200 mètres de l'église. Sur place, il a croisé le sacristain, qu'il a tué, avant de quitter la scène du crime. Il s'est alors rendu "très calmement" à La Ermita Europa et a essayé d'y entrer. C'est là qu'il est arrêté par des agents de la police locale, qui le conduisent dans un centre médical. Au moment de son arrestation, il a "crié à plusieurs reprises Allahu akbar", selon le procès-verbal.
Depuis juin 2022, le ressortissant est en procédure d'expulsion, du fait de sa situation administrative irrégulière. Avant son action, il n'était jamais connu des services pour des délits terroristes, en Espagne ou dans d'autres pays. Toutefois, en début de semaine, des responsables de la lutte antiterroriste ont déclaré aux médias locaux que les clés USB saisies à son domicile contenaient des messages djihadistes de base, ce qui suggère une radicalisation très récente.
Au préalable, les instances espagnoles avaient reçu du côté marocain des données sur les antécédents psychiatriques de l'accusé à Tanger, mais la possibilité d'un trouble psychiatrique a désormais été écartée.
