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International

Après la contamination de Trump, les États-Unis plus que jamais hantés par la Covid-19


Rédigé par A.M Vendredi 2 Octobre 2020

L’annonce de la contagion du président Donald Trump au Covid-19 a chamboulé l’opinion publique américaine. Les conséquences politiques, sanitaires et économiques de ce fait bouleversant ont provoqué un emballement médiatique sachant qu’il survient à un mois des élections du 03 novembre.



En dépit de sa maladie, Donald Trump prévoit de continuer à exercer ses fonctions, a indiqué la Maison Blanche. Le président américain devrait rester à isolement chez lui pendant deux semaines, annulant ses événements de campagne tout en restant sous la surveillance des médecins.

Le couple présidentiel en quatorzaine

Selon Plusieurs médecins américains, le président Trump est vulnérable à la Covid-19 en raison de son âge (74 ans). Pour sa part, le médecin de la Maison Blanche, Sean Conley, s'est montré rassurant, affirmant dans un communiqué que le président et la Première dame, qui a 50 ans, "vont bien tous les deux en ce moment".

Selon la chaîne CNN, le diagnostic positif du couple présidentiel a provoqué une vague "d’anxiété" au West Wing de la Maison Blanche, où les Trump se sont mis en quarantaine.

Des efforts ont rapidement été déployés pour remonter aux personnes qui avaient été en contact avec le président au cours des derniers jours, y compris les secrétaires de cabinet et les hauts responsables de l’administration.

Ivanka Trump et Jared Kushner, conseillers principaux de Trump, ont été testés négatifs pour le coronavirus vendredi matin, a déclaré la Maison Blanche, de même que Barron Trump, le fils de 14 ans du président et de la Première dame. De son côté, le vice-président Mike Pence et son épouse Karen ont également été testés négatifs.

Une contamination pleine de conséquences

La contamination du président américain semble avoir des conséquences économiques, notamment sur les marchés. Les contrats à terme sur les actions ont plongé, déstabilisés par l’incertitude autour des personnes contaminées au sommet de l’Etat.

De l’autre côté, la maladie de Donald Trump ne manquera pas de perturber sa compagne électorale. Pour plusieurs médias américains, dont Politico, cette nouvelle est "le pire cauchemar pour la campagne Trump". Le quotidien rappelle que le président "avait tout fait pour détourner l'attention de la campagne présidentielle de sa gestion du coronavirus".

"Sa propre infection garantit maintenant qu'il ne peut pas", a écrit le blog politique vendredi, soulignant que Trump sera écarté de la campagne 32 jours avant les élections, que les prochains débats seront remis en question et que l'attention du public sera focalisée plus que jamais sur une pandémie qui ralentit ses perspectives pour un second mandat.

Vers l'application du 25e amendement ? 

De son côté, The Hill fait remarquer que si l'état de Trump s'aggravait de manière significative, il pourrait invoquer une clause du 25e amendement qui permet à un président de transférer temporairement ses pouvoirs au vice-président.

"Il y a aussi la possibilité - lointaine pour l'instant, mais plausible - que le président ne soit tout simplement pas en assez bonne santé pour briguer un second mandat", relève la gazette du Capitol Hill.

"Un tel scénario provoquerait un chaos politique. En fonction de l'évolution exacte de la situation, Mike Pence pourrait prendre la présidence et la nomination de 2020, ou un nouveau candidat GOP pourrait être sélectionné par le Comité national républicain", indique la publication.

À la lumière du test positif du président, le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden, qui a partagé une scène avec Trump lors de leur premier débat mardi, devrait se faire tester pour le coronavirus vendredi matin. L'ancien vice-président a tenu à souhaiter au président et à la première dame "un prompt rétablissement".

Rappelons que le diagnostic positif de Trump constitue la menace la plus grave pour la santé d'un président américain en exercice depuis que le président Ronald Reagan a été blessé par balle en 1981, estiment nombre de commentateurs.

(Avec MAP) 



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