Avec des prix atteignant jusqu’à 17 dirhams le kilogramme dans certaines villes du Royaume, comme Casablanca ou encore Rabat, les ménages voient leurs paniers en pâtir, surtout avec les hausses conséquentes enregistrées dans la vente des légumes et fruits.
Contacté par nos soins, le secrétaire général de l’Association Marocaine des Éleveurs de Volailles (AMEV), Said Janah nous a indiqué que « depuis l’Aid Al Adha, les entreprises opérant dans ledit secteur ne produisent plus comme avant, du fait que la main d’œuvre se fait de plus en plus rare », ajoutant que même les éleveurs de poussins ont lâché prise. Par ailleurs, il a estimé que la hausse demeure temporaire et que les prix vont baisser d’ici la semaine prochaine.
Cela dit, l’Association marocaine des éleveurs de volailles a souligné dans un communiqué que la crise sanitaire a engendré des pertes colossales pour le secteur avicole, et ce, malgré la baisse au niveau mondial des prix des produits utilisés dans l’élevage des volailles.
Rappelons que, les prix des légumes ont également augmenté, notamment ceux de la tomate, dont la valeur a presque doublé. Des augmentations qui ont martelé les poches des marocain dans une conjoncture où le cout de la vie a connu un rebond défavorable pour la classe modeste.
