Les exportations espagnoles de gaz vers le Maroc ont augmenté de manière exponentielle depuis juin 2022. Les chiffres montrent que le volume des exportations a continué d’augmen- ter de manière progressive au fil des mois. En effet, le Maroc est en train de faire de l’Espagne un pays exportateur de gaz grâce à la récente reprise du Gazoduc Maghreb-Europe (GME) en flux inverse, le 28 juin 2022. Depuis lors, les quantités de gaz précédemment achetées par le Maroc sur les marchés internationaux et déchargées dans les centrales de regazéification espagnoles ont connu une forte augmentation. En juin 2022, l'Espagne a exporté 60 gigawattheures via l'interconnexion internationale de Tarifa. Une quantité qui se multiplie de manière exponentielle comme en témoignent les résultats de mars 2023, durant laquelle ce volume a atteint 820 gigawattheures, selon la société espagnole Naturgy, qui gère en partie le gazoduc maghrébin.
Cette tendance s'est progressivement accentuée au fil des mois : 172 gigawattheures ont été exportés en juillet 2022, 119 gigawattheures en août, 123 gigawattheures en septembre, 328 gigawattheures en octobre, 553 gigawattheures en novembre, 527 gigawattheures en décembre, 536 gigawattheures en janvier et 680 gigawattheures en février.
Un autre facteur qui, selon les experts espagnols, a également servi à stimuler la demande de gaz espagnol au profit du Maroc au cours des derniers mois est le mécanisme ibérique, qui a rendu le prix du gaz espagnol beaucoup plus compétitif.
En effet, le Maroc bénificie de conditions incitatives, lui permettant d'importer le gaz espgnol au même prix que les ibériques.
La situation actuelle dans les deux pays montre que les relations commerciales et économiques entre les deux pays se sont considérablement améliorées. Après les tensions entre les deux territoires, une nouvelle feuille de route a été adoptée pour guider une nouvelle stratégie. Les deux pays sont des partenaires stratégiques et ont besoin l'un de l'autre, que ce soit pour des raisons économiques ou de sécurité.
L'acheminement : Comment se déroule-t-il ?
Enagás dispose d'un système complexe pour mesurer chaque molécule de gaz transportée. De cette façon, on s'assure que l'hydrocarbure qui est envoyé au Maroc ne provient pas de gisements algériens . Le parcours suivi par l'ensemble du processus depuis l'arrivée du GNL par les méthaniers jusqu'aux usines de regazéification espagnoles est simple .
Premièrement, une fois que le navire a déchargé l'hydrocarbure, celui-ci est regazéifié pour être converti en gaz naturel afin qu'il puisse être transporté par le GME. Cette opération a un coût économique, qui couvrent la regazéification précités et qui sont payés par le système gazier de l'Espagne, qui sont toutes les infrastructures qui le composent : d'Enagás à Redexis. Ensuite, c'est le commercialisateur qui affecte la société marocaine pour la demande de gaz en provenance d'Espagne.
Cette tendance s'est progressivement accentuée au fil des mois : 172 gigawattheures ont été exportés en juillet 2022, 119 gigawattheures en août, 123 gigawattheures en septembre, 328 gigawattheures en octobre, 553 gigawattheures en novembre, 527 gigawattheures en décembre, 536 gigawattheures en janvier et 680 gigawattheures en février.
Un autre facteur qui, selon les experts espagnols, a également servi à stimuler la demande de gaz espagnol au profit du Maroc au cours des derniers mois est le mécanisme ibérique, qui a rendu le prix du gaz espagnol beaucoup plus compétitif.
En effet, le Maroc bénificie de conditions incitatives, lui permettant d'importer le gaz espgnol au même prix que les ibériques.
La situation actuelle dans les deux pays montre que les relations commerciales et économiques entre les deux pays se sont considérablement améliorées. Après les tensions entre les deux territoires, une nouvelle feuille de route a été adoptée pour guider une nouvelle stratégie. Les deux pays sont des partenaires stratégiques et ont besoin l'un de l'autre, que ce soit pour des raisons économiques ou de sécurité.
L'acheminement : Comment se déroule-t-il ?
Enagás dispose d'un système complexe pour mesurer chaque molécule de gaz transportée. De cette façon, on s'assure que l'hydrocarbure qui est envoyé au Maroc ne provient pas de gisements algériens . Le parcours suivi par l'ensemble du processus depuis l'arrivée du GNL par les méthaniers jusqu'aux usines de regazéification espagnoles est simple .
Premièrement, une fois que le navire a déchargé l'hydrocarbure, celui-ci est regazéifié pour être converti en gaz naturel afin qu'il puisse être transporté par le GME. Cette opération a un coût économique, qui couvrent la regazéification précités et qui sont payés par le système gazier de l'Espagne, qui sont toutes les infrastructures qui le composent : d'Enagás à Redexis. Ensuite, c'est le commercialisateur qui affecte la société marocaine pour la demande de gaz en provenance d'Espagne.
