Le docteur Najia El Amraoui est responsable de la promotion et de la communication au CNTS (Centre National de la Transfusion Sanguine). Elle nous explique avoir constaté une augmentation significative des dons ces dernières années. Cette progression n’est cependant pas répartie de façon équilibrée sur l’ensemble des douze mois. Pendant certaines périodes, comme en celle-ci, la rupture de stock menace et on peut parler de pénurie.
L’urgence persiste malgré les appels répétés des centres et les campagnes de promotion. Le Dr El Amraoui explique que son rôle en tant que médecin est d’expliquer le besoin des services médicaux. « Après, c’est aux citoyens de passer à l’action, c’est la responsabilité de tout le monde ».
A Rabat et Casa, des agglomérations très peuplées, les réserves de sang ne couvrent actuellement que deux jours. Le Dr El Amraoui explique que certaines maladies consomment beaucoup de sang. C’est notamment le cas du cancer, qui nécessite des transfusions régulières. Précision du médecin : « La durée de vie du sang prélevé est aussi très limitée ».
Dans ces conditions difficiles pour les services médicaux et leurs patients, le Centre National de Transfusion Sanguine veille à répartir au mieux les réserves. Un suivi est assuré par le CNTS dans tous les centres du Maroc pour les alimenter en fonction des nécessités. Un stock est conservé spécialement pour faire face aux urgences. Il y a lieu de préciser que le nombre de donneurs en 2019 se releva à 334.510, soit une augmentation de 4% par rapport à l’année 2018, estimé à 321.336.
L’urgence persiste malgré les appels répétés des centres et les campagnes de promotion. Le Dr El Amraoui explique que son rôle en tant que médecin est d’expliquer le besoin des services médicaux. « Après, c’est aux citoyens de passer à l’action, c’est la responsabilité de tout le monde ».
A Rabat et Casa, des agglomérations très peuplées, les réserves de sang ne couvrent actuellement que deux jours. Le Dr El Amraoui explique que certaines maladies consomment beaucoup de sang. C’est notamment le cas du cancer, qui nécessite des transfusions régulières. Précision du médecin : « La durée de vie du sang prélevé est aussi très limitée ».
Dans ces conditions difficiles pour les services médicaux et leurs patients, le Centre National de Transfusion Sanguine veille à répartir au mieux les réserves. Un suivi est assuré par le CNTS dans tous les centres du Maroc pour les alimenter en fonction des nécessités. Un stock est conservé spécialement pour faire face aux urgences. Il y a lieu de préciser que le nombre de donneurs en 2019 se releva à 334.510, soit une augmentation de 4% par rapport à l’année 2018, estimé à 321.336.
Faut-il craindre le don de sang ?
Les citoyens ont tendance à avoir peur de contracter une maladie à l’occasion d’un don de sang. Face à ces craintes, les responsables tiennent à rassurer le public : « Les instruments utilisés pour la transfusion ne sont utilisés qu’une seule fois ».
Pour protéger les transfusés, des analyses sont aussi effectuées sur le sang du donneur avant toute transfusion. La loi 03.94 relative au don stipule que « toute personne désireuse de faire don de son sang doit être informée que le sang qui lui sera prélevé fera l'objet d'analyses biologiques dont les résultats seront portés à sa connaissance ». Les résultats de ces analyses restent confidentiels.
Pour protéger les transfusés, des analyses sont aussi effectuées sur le sang du donneur avant toute transfusion. La loi 03.94 relative au don stipule que « toute personne désireuse de faire don de son sang doit être informée que le sang qui lui sera prélevé fera l'objet d'analyses biologiques dont les résultats seront portés à sa connaissance ». Les résultats de ces analyses restent confidentiels.
Ce que dit la loi sur le don de sang
La loi marocaine sur le don de sang précise le cadre de cet acte généreux (et gratuit) :
Article 2 : Le don du sang est gratuit et ne peut donner lieu au profit du donneur à aucune rémunération de quelque nature que ce soit.
Article 10 : Le sang et ses dérivés ne peuvent être livrés que sur demande écrite du médecin traitant. La transfusion du sang ne peut être effectuée que sur prescription médicale, sous la responsabilité d'un médecin et selon des règles fixées par voie réglementaire. La transfusion du sang ne peut être effectuée que dans un milieu de soins.
Article 14 : Toute personne qui prélève du sang en violation des dispositions des articles de la loi est punie d'une peine d’emprisonnement de deux à cinq ans et d'une amende de 1000 à 100.000 Dhs ou de l'une de ces deux peines seulement.