
C'est un pas en avant d'une rare audace que vient de faire le parti de l'ancien président sud-africain, Jacob Zuma, à l'endroit du Maroc. Contre toute attente, uMkhonto weSizwe (MK), la troisième force politique en Afrique du Sud, a annoncé publiquement son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, dans un rapport publié sur son site officiel.
Ce document de 17 pages plaide ouvertement pour une nouvelle alliance entre l'Afrique du Sud et le Maroc pour l'unité et le prospérité de l'Afrique. Cette alliance est d'autant plus nécessaire sur le plan géopolitique, selon les rédacteurs du rapport, que les deux pays jouent un rôle économique majeur dans le continent où ils sont les principaux investisseurs africains. Aussi Rabat et Prétoria partagent la lutte contre le séparatisme en Afrique et demeurent des piliers de maintien de la paix et la stabilité au sein du continent.
Pour toutes ces raisons, Prétoria doit, du point de vue du MK, soutenir l'intégrité territoriale du Royaume. Pour le Parti de Jacob Zuma, le plan d'autonomie pour le Sahara doit être pris en considération. Il s'agit, selon le rapport, d'une solution alternative de nature à assurer la paix et la stabilité dans la région.
Les auteurs du rapports rendent justice au Maroc en reconnaissant que le Sahara a été historiquement un territoire marocain bien avant la colonisation espagnole. "La région a été historiquement appartenu au Maroc avant et après l'occupation espagnole et il faut que la souveraineté du Royaume sur ce territoire soit respectée", lit-on sur le document qui considère que la Marche verte fut "un acte de libération pacifique".
Le rapport estime que les deux pays partagent une longue histoire dans la lutte contre le colonialisme sans oublier de soutien du Maroc au peuple sudafricain contre l'apartheid.
Cette apologie de la marocanité du Sahara émane de la troisième force politique sudafricaine. Issu du Congrès national africain, le parti de Nelson Mandela, le MK a fait scission suite à la dissidence de Jacob Zuma. Le parti est arrivé troisième aux élections législatives de 2024 avec 58 députés au Parlement derrière l'Alliance démocratique, qui représente la minorité blanche, et l'ANC, le parti de l'actuel président Cyrill Ramaphosa.
Jacob Zuma ne cachait pas sa sympathie pour le Maroc lorsqu'il était président bien que le contexte politique ne fût pas propice à un rapprochement immédiat. C'est sous son mandat que Rabat et Prétoria rétablirent leurs relations diplomatiques suite à sa rencontre historique avec SM le Roi Mohammed VI en novembre 2017 à Abidjan. Même si les liens diplomatiques soient maintenus, ce rapprochement a été interrompu par son successeur qui demeure un farouche partisan du Polisario.
Ce document de 17 pages plaide ouvertement pour une nouvelle alliance entre l'Afrique du Sud et le Maroc pour l'unité et le prospérité de l'Afrique. Cette alliance est d'autant plus nécessaire sur le plan géopolitique, selon les rédacteurs du rapport, que les deux pays jouent un rôle économique majeur dans le continent où ils sont les principaux investisseurs africains. Aussi Rabat et Prétoria partagent la lutte contre le séparatisme en Afrique et demeurent des piliers de maintien de la paix et la stabilité au sein du continent.
Pour toutes ces raisons, Prétoria doit, du point de vue du MK, soutenir l'intégrité territoriale du Royaume. Pour le Parti de Jacob Zuma, le plan d'autonomie pour le Sahara doit être pris en considération. Il s'agit, selon le rapport, d'une solution alternative de nature à assurer la paix et la stabilité dans la région.
Les auteurs du rapports rendent justice au Maroc en reconnaissant que le Sahara a été historiquement un territoire marocain bien avant la colonisation espagnole. "La région a été historiquement appartenu au Maroc avant et après l'occupation espagnole et il faut que la souveraineté du Royaume sur ce territoire soit respectée", lit-on sur le document qui considère que la Marche verte fut "un acte de libération pacifique".
Le rapport estime que les deux pays partagent une longue histoire dans la lutte contre le colonialisme sans oublier de soutien du Maroc au peuple sudafricain contre l'apartheid.
Cette apologie de la marocanité du Sahara émane de la troisième force politique sudafricaine. Issu du Congrès national africain, le parti de Nelson Mandela, le MK a fait scission suite à la dissidence de Jacob Zuma. Le parti est arrivé troisième aux élections législatives de 2024 avec 58 députés au Parlement derrière l'Alliance démocratique, qui représente la minorité blanche, et l'ANC, le parti de l'actuel président Cyrill Ramaphosa.
Jacob Zuma ne cachait pas sa sympathie pour le Maroc lorsqu'il était président bien que le contexte politique ne fût pas propice à un rapprochement immédiat. C'est sous son mandat que Rabat et Prétoria rétablirent leurs relations diplomatiques suite à sa rencontre historique avec SM le Roi Mohammed VI en novembre 2017 à Abidjan. Même si les liens diplomatiques soient maintenus, ce rapprochement a été interrompu par son successeur qui demeure un farouche partisan du Polisario.