L'enfant, prénommé Haidar, "nous a quittés à jamais", a tweeté Anas Haqqani, haut conseiller auprès du ministère de l'Intérieur. "C'est un nouveau jour de deuil et de chagrin pour notre pays".
Haidar "n'est plus avec nous", a confirmé, également sur Twitter, Abdullah Azzam, secrétaire du vice-Premier ministre, Abdul Ghani Baradar.
Les secouristes ont atteint vendredi matin l'enfant, qui avait glissé au fond de ce puits en terre dans le village de Shokak, situé dans la province de Zabul, à environ 400 km au sud-ouest de la capitale Kaboul.
Il était encore vivant et "respirait" à leur arrivée à ses côtés, a expliqué Zabiullah Jawhar, le porte-parole de la police de Zabul.
"L'équipe médicale lui a donné de l'oxygène. Mais quand elle a essayé de l'emmener vers l'hélicoptère, il a perdu la vie", a-t-il ajouté.
L'accident a rappelé celui début février au Maroc du petit Rayan, 5 ans, tombé au fond d'un puits asséché et retrouvé sans vie après cinq jours d'efforts acharnés des sauveteurs.
Le drame avait provoqué une émotion considérable, amplifiée par les réseaux sociaux, au Maroc comme dans le monde entier.
Le grand-père d'Haidar, Haji Abdul Hadi, 50 ans, a expliqué à l'AFP que l'enfant était tombé dans la cavité en voulant "aider" les adultes à forer un nouveau puits, dans ce village ravagé par la sécheresse.
Selon des sources officielles, l'enfant a glissé dans ce trou profond de 25 m, avant d'être tiré à l'aide d'une corde jusqu'à une profondeur d'une dizaine de mètres, où il s'est retrouvé coincé.
Les secouristes ont ouvert une grande tranchée oblique dans la terre avec des pelleteuses pour accéder à l'endroit où il était bloqué. Mais, contraints de procéder avec prudence à l'approche du puits pour éviter qu'il ne s'effondre, ils ont ensuite été ralentis dans leurs efforts par le terrain rocailleux.
Les opérations de secours étaient supervisées par des envoyés du gouvernement taliban, sous les yeux curieux de centaines d'habitants, dont nombre appartenant à la famille de l'enfant.
Les talibans ont fait en sorte que le meilleur équipement de déblaiement possible soit mis à disposition des sauveteurs, ainsi que l'un des rares hélicoptères disponibles pour évacuer en urgence Haidar.
Certains responsables talibans ont posté des vidéos des opérations de secours et vanté les mérites du nouveau régime - violemment critiqué pour enfreindre les droits humains -, y voyant la preuve qu'il ne ménage aucun effort pour servir au mieux chaque citoyen.
"Nos prières n'ont pas suffi, mais cela a uni tout le monde et nous avons montré à chacun que toutes les vies afghanes sont précieuses", a twitté un responsable taliban.
Des vidéos diffusées jeudi sur les réseaux sociaux montraient le garçonnet vêtu d'un pull bleu, assis coincé dans le puits, les épaules contre la paroi, et pouvant visiblement bouger légèrement les bras et le haut du corps.
On y voyait également une lampe suspendue devant l'enfant et qui éclairait le fond du puits. Ces images avaient été obtenues par une caméra descendue avec un fil.
Dans l'une des vidéos, on entendait l'enfant pleurer et gémir, et dans une autre parler avec son père, à la voix plus lointaine.
"Haidar, parle avec moi, nous essayons de te faire sortir. Est-ce que ça va mon fils? Parle avec moi et ne pleure pas, nous travaillons pour te sortir, disait le père.
"D'accord, je vais continuer à parler", répondait le garçon d'une petite voix plaintive.
Un large rocher a gêné l'approche finale des secouristes les obligeant à utiliser des pioches pour ne pas trop ébranler le sol et leur faisant ainsi perdre un temps précieux.
Haidar "n'est plus avec nous", a confirmé, également sur Twitter, Abdullah Azzam, secrétaire du vice-Premier ministre, Abdul Ghani Baradar.
Les secouristes ont atteint vendredi matin l'enfant, qui avait glissé au fond de ce puits en terre dans le village de Shokak, situé dans la province de Zabul, à environ 400 km au sud-ouest de la capitale Kaboul.
Il était encore vivant et "respirait" à leur arrivée à ses côtés, a expliqué Zabiullah Jawhar, le porte-parole de la police de Zabul.
"L'équipe médicale lui a donné de l'oxygène. Mais quand elle a essayé de l'emmener vers l'hélicoptère, il a perdu la vie", a-t-il ajouté.
L'accident a rappelé celui début février au Maroc du petit Rayan, 5 ans, tombé au fond d'un puits asséché et retrouvé sans vie après cinq jours d'efforts acharnés des sauveteurs.
Le drame avait provoqué une émotion considérable, amplifiée par les réseaux sociaux, au Maroc comme dans le monde entier.
Le grand-père d'Haidar, Haji Abdul Hadi, 50 ans, a expliqué à l'AFP que l'enfant était tombé dans la cavité en voulant "aider" les adultes à forer un nouveau puits, dans ce village ravagé par la sécheresse.
Selon des sources officielles, l'enfant a glissé dans ce trou profond de 25 m, avant d'être tiré à l'aide d'une corde jusqu'à une profondeur d'une dizaine de mètres, où il s'est retrouvé coincé.
Les secouristes ont ouvert une grande tranchée oblique dans la terre avec des pelleteuses pour accéder à l'endroit où il était bloqué. Mais, contraints de procéder avec prudence à l'approche du puits pour éviter qu'il ne s'effondre, ils ont ensuite été ralentis dans leurs efforts par le terrain rocailleux.
Les opérations de secours étaient supervisées par des envoyés du gouvernement taliban, sous les yeux curieux de centaines d'habitants, dont nombre appartenant à la famille de l'enfant.
Les talibans ont fait en sorte que le meilleur équipement de déblaiement possible soit mis à disposition des sauveteurs, ainsi que l'un des rares hélicoptères disponibles pour évacuer en urgence Haidar.
Certains responsables talibans ont posté des vidéos des opérations de secours et vanté les mérites du nouveau régime - violemment critiqué pour enfreindre les droits humains -, y voyant la preuve qu'il ne ménage aucun effort pour servir au mieux chaque citoyen.
"Nos prières n'ont pas suffi, mais cela a uni tout le monde et nous avons montré à chacun que toutes les vies afghanes sont précieuses", a twitté un responsable taliban.
Des vidéos diffusées jeudi sur les réseaux sociaux montraient le garçonnet vêtu d'un pull bleu, assis coincé dans le puits, les épaules contre la paroi, et pouvant visiblement bouger légèrement les bras et le haut du corps.
On y voyait également une lampe suspendue devant l'enfant et qui éclairait le fond du puits. Ces images avaient été obtenues par une caméra descendue avec un fil.
Dans l'une des vidéos, on entendait l'enfant pleurer et gémir, et dans une autre parler avec son père, à la voix plus lointaine.
"Haidar, parle avec moi, nous essayons de te faire sortir. Est-ce que ça va mon fils? Parle avec moi et ne pleure pas, nous travaillons pour te sortir, disait le père.
"D'accord, je vais continuer à parler", répondait le garçon d'une petite voix plaintive.
Un large rocher a gêné l'approche finale des secouristes les obligeant à utiliser des pioches pour ne pas trop ébranler le sol et leur faisant ainsi perdre un temps précieux.