Les maintes actions entreprises par le Maroc, depuis l’adoption de la Constitution en 2011, pour faire évoluer le degré de participation de la femme dans l’effort de développement économique et social, peinent à apporter les résultats escomptés. Les chiffres alarmants du rapport sur les ressources humaines, qui accompagne le PLF 2024, en disent long sur le chemin que reste à parcourir pour réussir l’autonomisation de la gent féminine, en vue d’aboutir à sa participation effective dans le monde du travail.
En effet, le rapport fait savoir que le taux de représentation des femmes dans l’administration publique est de 36.4% seulement. Force est de constater que ce taux reste significativement faible par rapport aux hommes.
Dans le détail, près de 91% de l’effectif féminin opérant dans la fonction publique est concentré au niveau de six départements ministériels à savoir l’Éducation Nationale, la Santé, l’Intérieur, la Justice, l’Enseignement supérieur, l’Economie et Finances, alors que le secteur de l’Education Nationale, et la Santé comptent 69.4% de l’effectif féminin de la fonction publique, avec des taux respectifs de 47.6% et 21.8%.
Le ministère de la Santé et de la protection sociale à la tête de la liste avec 66,3% de présence féminine par rapport à l’effectif total du personnel du département. Il est suivi par le ministère de la Justice avec 49%. Puis vient le ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports avec 40.6%.
Cependant, les femmes n’accèdent pas encore suffisamment aux postes de responsabilité. En effet, le document souligne que le pourcentage de femmes parmi le total des nominations au poste de directeur ou équivalent est de 14,5%, celui des inspecteurs généraux de 12,5% et celui des commissaires généraux de 15,4%.
Il est à noter que le poste de directeur et de secrétaire général est celui qui reste le plus accessible aux femmes, selon la même source. Le ministère de l’Habitat a enregistré, lui seul, 24% du nombre total de nominations féminines, ce qui représente 29% du nombre total de nominations à des postes de direction dans ce secteur, suivi par le ministère de l’Enseignement supérieur qui occupe la deuxième place avec plus de 12% du total des nominations féminines.
Sur les raisons du retard constaté dans l’aboutissement des mesures prises par le Royaume, dans ce sens, le rapport indique que la prédominance d’un climat socio-administratif pourvu de stéréotypes de genre est marqué par la prééminence du modèle de carrière «au masculin ».
En effet, le rapport fait savoir que le taux de représentation des femmes dans l’administration publique est de 36.4% seulement. Force est de constater que ce taux reste significativement faible par rapport aux hommes.
Dans le détail, près de 91% de l’effectif féminin opérant dans la fonction publique est concentré au niveau de six départements ministériels à savoir l’Éducation Nationale, la Santé, l’Intérieur, la Justice, l’Enseignement supérieur, l’Economie et Finances, alors que le secteur de l’Education Nationale, et la Santé comptent 69.4% de l’effectif féminin de la fonction publique, avec des taux respectifs de 47.6% et 21.8%.
Le ministère de la Santé et de la protection sociale à la tête de la liste avec 66,3% de présence féminine par rapport à l’effectif total du personnel du département. Il est suivi par le ministère de la Justice avec 49%. Puis vient le ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports avec 40.6%.
Cependant, les femmes n’accèdent pas encore suffisamment aux postes de responsabilité. En effet, le document souligne que le pourcentage de femmes parmi le total des nominations au poste de directeur ou équivalent est de 14,5%, celui des inspecteurs généraux de 12,5% et celui des commissaires généraux de 15,4%.
Il est à noter que le poste de directeur et de secrétaire général est celui qui reste le plus accessible aux femmes, selon la même source. Le ministère de l’Habitat a enregistré, lui seul, 24% du nombre total de nominations féminines, ce qui représente 29% du nombre total de nominations à des postes de direction dans ce secteur, suivi par le ministère de l’Enseignement supérieur qui occupe la deuxième place avec plus de 12% du total des nominations féminines.
Sur les raisons du retard constaté dans l’aboutissement des mesures prises par le Royaume, dans ce sens, le rapport indique que la prédominance d’un climat socio-administratif pourvu de stéréotypes de genre est marqué par la prééminence du modèle de carrière «au masculin ».