Le Kremlin a averti, mardi, que les conséquences de l'éventuelle adhésion de la Suède à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) seront "définitivement négatives". "Elles seront négatives. Définitivement négatives", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de sa conférence de presse quotidienne à Moscou.
À la question de savoir quelles mesures la Russie prendrait-elle en cas d'adhésion de Stockholm à l'Alliance atlantique, le porte-parole a répondu qu'elles seraient similaires à celles prévues à la suite de l'adhésion de la Finlande à l'OTAN.
Les propos du responsable intervenaient dans le sillage du Sommet de l'OTAN, qui s'est ouvert à Vilnius en Lituanie. Réagissant à différentes annonces faites par de hauts responsables européens lors de ce conclave, M. Peskov a relevé que la décision de la France de fournir des missiles à longue portée à l'Ukraine aura des conséquences, car elle oblige Moscou à prendre des contre-mesures.
"Il reste encore à clarifier et à déterminer exactement de quelle portée il s'agit. C'est une décision erronée, qui aura des conséquences pour l'Ukraine. Parce que cela nous obligera à prendre des contre-mesures", a-t-il avancé, notant que les nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine "ne changeront pas fondamentalement le cours de l'opération militaire spéciale et ne feront qu'aggraver la situation".
À la question de savoir quelles mesures la Russie prendrait-elle en cas d'adhésion de Stockholm à l'Alliance atlantique, le porte-parole a répondu qu'elles seraient similaires à celles prévues à la suite de l'adhésion de la Finlande à l'OTAN.
Les propos du responsable intervenaient dans le sillage du Sommet de l'OTAN, qui s'est ouvert à Vilnius en Lituanie. Réagissant à différentes annonces faites par de hauts responsables européens lors de ce conclave, M. Peskov a relevé que la décision de la France de fournir des missiles à longue portée à l'Ukraine aura des conséquences, car elle oblige Moscou à prendre des contre-mesures.
"Il reste encore à clarifier et à déterminer exactement de quelle portée il s'agit. C'est une décision erronée, qui aura des conséquences pour l'Ukraine. Parce que cela nous obligera à prendre des contre-mesures", a-t-il avancé, notant que les nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine "ne changeront pas fondamentalement le cours de l'opération militaire spéciale et ne feront qu'aggraver la situation".
L’adhésion de l’Ukraine dangereuse pour l’Europe
Par ailleurs, il a relevé qu'une éventuelle adhésion de l'Ukraine à l’OTAN est ''très dangereuse'' pour la sécurité européenne, "ceux qui prendront cette décision doivent en être conscients".
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré que Moscou "garantira ses intérêts légitimes en matière de sécurité" à mesure que les infrastructures de l'OTAN se rapprochent de ses frontières.
Helsinki et Stockholm discutent "de nombreuses questions liées au déploiement des infrastructures de l'Alliance juste à la frontière de la Fédération de Russie dans le cas de la Finlande, et très près de nos frontières dans le cas de la Suède", a indiqué le chef de la diplomatie russe, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue omanais Sayyid Badr al-Busaidi.
"Nous tirerons certainement des conclusions en fonction de la rapidité et de l'intensité avec lesquelles l'OTAN s'aventurera sur le territoire de la Finlande et de la Suède", a-t-il ajouté, notant que la Russie sait quelles mesures prendre pour protéger ses intérêts et "comment les mettre en œuvre".
Lavrov surpris de l’abandon de la neutralité de la Finlande et la Suède
Lavrov a également indiqué, sans les nommer, que Moscou prendrait des mesures anticipées en réponse à l'éventuelle expansion de l'OTAN. "Nous prenons des mesures adéquates, et j'ose vous assurer que nous le faisons bien à l'avance", a-t-il déclaré à l'adresse des journalistes.
Aussi, Lavrov a-t-il exprimé son étonnement de la rapidité avec laquelle la Finlande et la Suède ont décidé d'abandonner leur statut de neutralité et les avantages qui en découlent, notamment l'indépendance, la bonne réputation, l'autorité et les relations commerciales et économiques avantageuses avec la Russie.
Le chef de la diplomatie russe a affirmé que la Finlande et la Suède avaient sacrifié leurs intérêts nationaux pour se joindre à la lutte contre la Russie, afin que celle-ci ne puisse pas remettre en question l'idée de l'hégémonie occidentale promue par les États-Unis "pour l'éternité".
Rappelons que le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé, lundi soir, que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait donné son feu vert pour l'adhésion de la Suède à l'Alliance.
L'annonce intervient à l'issue d'une réunion qu'il a eue avec Erdogan et le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, à la veille du Sommet de l'OTAN.
L'année dernière, la Suède et la Finlande ont toutes deux mis fin à des décennies de non-alignement militaire et ont demandé à rejoindre l'Alliance après le début de la guerre en Ukraine. La Finlande a rejoint l'OTAN en avril dernier.