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Régions

Abdellatif Maâzouz plaide pour une meilleure gouvernance des eaux usées


Rédigé par Houda BELABD le Jeudi 26 Octobre 2023

Il y a un an, dans son discours d'ouverture de la session parlementaire, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé à l'utilisation de nouvelles innovations techniques pour préserver l'eau et récupérer les effluents. Aujourd’hui, les temps sont aux comptes rendus. Détails.



Photo: droits réservés.
Photo: droits réservés.
 
Mercredi, le Conseil régional de Casablanca-Settat et Maroc Numeric Cluster ont inauguré la 4ème édition de Future in Africa à Casablanca, sous le thème «Le numérique pour une meilleure gestion de l'eau ».
 
Cette manifestation de deux jours entend mettre en exergue les différentes opportunités offertes par les nouvelles technologies pour faire face à la pénurie d'eau dont pâtit le Maroc depuis de nombreuses années. Le Royaume se classe 27ème sur 164 pays les plus menacés par le stress hydrique, selon le World Resources Institute.

Abdellatif Maâzouz, président du Conseil régional de Casablanca-Settat, a indiqué dans son allocution d'ouverture que la gestion de l'eau est l'une des priorités du programme de développement régional 2022-2027. Il a ainsi rappelé que 98% des eaux usées de la région ne sont pas épurées, ce qui peut être évité grâce à la technologie numérique.
 
Le président de la région a par ailleurs mis l'accent sur le rôle de ce rendez-vous qui consiste à stimuler la réflexion dans ce sens, afin d'améliorer la rentabilité des investissements dans le domaine de l'eau et d'économiser cette ressource qui se raréfie de plus en plus.

De la concertation naît la bonne gouvernance
 
De son côté, Mehdi Kettani, Président de Maroc Numeric Cluster, a noté que «le Royaume a toujours été conscient de l'importance de l'eau et de sa rareté. Sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a pris de nombreuses initiatives pour garantir l'accès de tous les citoyens à cette ressource essentielle ».

Lors d'une table ronde intitulée «Le numérique peut-il changer le cours de l'eau ? », Hamou Bensaadout, directeur général de l'hydraulique au ministère de l'Equipement et de l'Eau, a estimé que le numérique est un bras de levier pour la gouvernance et la performance de l'eau à plusieurs niveaux, notant qu'il permet notamment la planification des ressources en eau, des ouvrages et de la politique de l'eau.
 
Aussi, a-t-il tenu à préciser que le numérique soutient, tout autant, la gestion de l'eau, grâce aux outils de suivi de la situation hydrique, du niveau des rivières et des nappes phréatiques, et de prévision des phénomènes extrêmes tels que les inondations. Par ailleurs, le numérique est au cœur du projet de transfert d'eau du bassin de la Moulouya vers le bassin du Bouregreg, dans la mesure où ce projet est doté d'un système de télégestion permettant de suivre la qualité de l'eau en temps réel et d'éviter ainsi tout risque de transfert d'eau polluée.
 
Houda BELABD

Le secteur agricole se digitalise !

 
Redouane Arrach, secrétaire général de la Direction de l'agriculture au ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, a affirmé dans le sillage de la récente sortie médiatique de M. Maâzouz que "le degré de maturité numérique du secteur agricole reste en deçà d'autres domaines, tels que la finance, la bourse, la banque et l'aéronautique, qui sont en tête en termes de développement, d'utilisation du numérique et d'exploitation des opportunités de croissance du numérique".
Dans le même ordre d'idées, M. Arrach a relevé que les jeunes sont largement ouverts au numérique, d'où l'importance de rendre l'agriculture plus attrayante grâce au numérique et de créer des opportunités pour les startups d'investir dans ce domaine.
 







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