L'ancien président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui a été poussé à la démission le 2 avril 2019, sous la pression d'un mouvement de contestation antirégime inédit à la suite de l'annonce de sa candidature à un cinquième mandat, a été convoqué lundi, en sa qualité de président du Front de libération nationale, par le pôle financier et économique du tribunal de Sidi M'hamed, la plus ancienne juridiction de la wilaya d'Alger, rapporte le journal algérien « Ach-chorouk ».
Cette convocation serait en relation avec le scandale de corruption et de financement occulte de la dernière campagne électorale du président déchu, précise la même source, ajoutant que plusieurs ex-ministres et hauts placés algériens sont également poursuivis concernés par cette affaire, notamment l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Les responsables en question seront auditionnés par le juge, en tant que témoins, dans le cadre de l’affaire précitées, dont le «principal suspect» pour le moment est l’ancien ministre de la Solidarité et ex-secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, qui en décembre dernier a été condamné à 8 ans de prison ferme pour «détournement et dilapidation de deniers publics», «conclusion de marchés en violation de la législation» et «abus de fonction».
Impliqué dans la même affaire, Ahmed Ouyahia, quatre fois Premier ministre entre 1995 et 2019, a également été condamné à 10 ans de prison ferme. Bien que bon nombre de responsables politiques, puissants patrons et hauts fonctionnaires de l’Etat, soient d’ores et déjà derrière les barreaux, l’opinion publique algérienne, insatisfaite du verdict de la justice, continue d’appeler au rejugement.
Cette convocation serait en relation avec le scandale de corruption et de financement occulte de la dernière campagne électorale du président déchu, précise la même source, ajoutant que plusieurs ex-ministres et hauts placés algériens sont également poursuivis concernés par cette affaire, notamment l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Les responsables en question seront auditionnés par le juge, en tant que témoins, dans le cadre de l’affaire précitées, dont le «principal suspect» pour le moment est l’ancien ministre de la Solidarité et ex-secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, qui en décembre dernier a été condamné à 8 ans de prison ferme pour «détournement et dilapidation de deniers publics», «conclusion de marchés en violation de la législation» et «abus de fonction».
Impliqué dans la même affaire, Ahmed Ouyahia, quatre fois Premier ministre entre 1995 et 2019, a également été condamné à 10 ans de prison ferme. Bien que bon nombre de responsables politiques, puissants patrons et hauts fonctionnaires de l’Etat, soient d’ores et déjà derrière les barreaux, l’opinion publique algérienne, insatisfaite du verdict de la justice, continue d’appeler au rejugement.