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Actu Maroc

AEFE : l'Affaire Samuel Paty surgit également au Maroc


Vendredi 23 Octobre 2020

Le drame de l’enseignant décapité en France, Samuel Paty, rejaillit également au Maroc, et ce, via l’Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger (AEFE).



Dans un communiqué conjoint, la direction de l’AEFE, les organisations syndicales représentatives des personnels, des Fédérations de parents d’élèves siégeant au conseil d’administration de l’Agence et de la Mission laïque française, ont salué la mémoire de Samuel Paty, tué après avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète. Son assaillant, un homme de 18 ans, qui a ensuite été abattu de neuf balles par les forces de l'ordre.
 
"Nous sommes solidaires de toutes et tous les enseignants de France et du réseau de l’enseignement français à l’étranger qui sont aujourd’hui en deuil et profondément choqués", ajoute le communiqué.

Par ailleurs, la même source affirme qu'elle rejette avec la plus grande force "toutes les formes de violence et tous les discours de haine de l’autre".  Cet événement dramatique appelle également chacun d’entre nous à réfléchir à sa communication sur les réseaux sociaux, note le communiqué avant d'ajouter : "Nous la voulons responsable et respectueuse des autres".

Il convient de rappeler que ce drame a provoqué une onde de choc dans le pays. Deux jours après la décapitation du professeur d’histoire, le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé aux préfets d'expulser 231 étrangers en situation irrégulière et fichés pour radicalisation à caractère terroriste, dont des marocains.
 
Selon le journal Franceinfo, le ministre français de l'Intérieur s'est rendu au Maroc au cours de la semaine dernière, pour "demander" entre autres, "de récupérer neuf de ses ressortissants radicalisés en situation irrégulière".
 
Le voyage du ministre au Maroc était prévu de longue date, mais l'annonce de ces expulsions d'étrangers fichés pour radicalisation et en situation irrégulière en France a été précipitée par le drame de Conflans-Sainte-Honorine, la commune où l’enseignant français a été décapité.
 
Laurent Nuñez, coordonnateur du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, a indiqué, dimanche dernier sur le même média français qu'il y avait « plus de 20.000 fiches pour radicalisation, dont un peu plus de 8.000 toujours actives ».









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