Alors que la rentrée parlementaire approche à grands pas, l’Exécutif apporte ses dernières retouches aux projets de décrets relatifs aux chantiers structurants, avec un tropisme assumé pour les dossiers à vocation sociale. Et si la priorité de la majorité est de donner un nouveau souffle à l’investissement, l’amélioration du microcosme de l’emploi s’affiche comme une condition inéluctable, à commencer par la très polémique fixation du montant du salaire minimum légal.
Vu les ambitions du Royaume, la priorité est pour les filières à forte valeur ajoutée, dont l’industrie et l’agriculture. La revalorisation dédiée aux travailleurs dans ces secteurs est de 5% et devrait être actée en septembre prochain, sauf imprévu.
Toutefois, avec la tendance haussière de l’inflation, l’effet de cette révision du SMIG et du SMAG restera minime et la classe laborieuse concernée n’en sentirait pas les effets… du moins pas pendant les deux prochaines années, vu les perspectives macro-économiques toujours instables suite à la guerre en Ukraine et aux aléas pluviométriques.
Car oui, une hausse des salaires de 5% serait loin de compenser la hausse des prix des produits alimentaires qui a dépassé les 10% durant les douze derniers mois, ou encore celle des prix des carburants qui ont presque doublé. Il est vrai que cette revalorisation fait partie d’un large chantier social, qu’il faut voir dans son ensemble et qui comprend plusieurs plans visant à soutenir les populations vulnérables. Mais le PLF 2023, dont l’examen et la finalisation marqueront la rentrée politique, pourrait être l’occasion d’ajouter une pincée de mesures d’ascension sociale supplémentaires. L’introduction d’une fiscalité des ménages, qui prend en compte la réalité socioéconomique de la population, dont les principales préoccupations sont souvent liées aux coûts associés aux soins médicaux et à l’éducation, serait un bon début.
Vu les ambitions du Royaume, la priorité est pour les filières à forte valeur ajoutée, dont l’industrie et l’agriculture. La revalorisation dédiée aux travailleurs dans ces secteurs est de 5% et devrait être actée en septembre prochain, sauf imprévu.
Toutefois, avec la tendance haussière de l’inflation, l’effet de cette révision du SMIG et du SMAG restera minime et la classe laborieuse concernée n’en sentirait pas les effets… du moins pas pendant les deux prochaines années, vu les perspectives macro-économiques toujours instables suite à la guerre en Ukraine et aux aléas pluviométriques.
Car oui, une hausse des salaires de 5% serait loin de compenser la hausse des prix des produits alimentaires qui a dépassé les 10% durant les douze derniers mois, ou encore celle des prix des carburants qui ont presque doublé. Il est vrai que cette revalorisation fait partie d’un large chantier social, qu’il faut voir dans son ensemble et qui comprend plusieurs plans visant à soutenir les populations vulnérables. Mais le PLF 2023, dont l’examen et la finalisation marqueront la rentrée politique, pourrait être l’occasion d’ajouter une pincée de mesures d’ascension sociale supplémentaires. L’introduction d’une fiscalité des ménages, qui prend en compte la réalité socioéconomique de la population, dont les principales préoccupations sont souvent liées aux coûts associés aux soins médicaux et à l’éducation, serait un bon début.
Saâd JAFRI