Un système de santé performant en matière d’offre de services de santé, de disponibilité, d’accessibilité, d’équité, de qualité, de pérennité et de maitrise des ressources, c’est aujourd’hui synonyme de médecine de proximité, de prévention pour les pays et institutions internationales dont l’OMS.
Une formation post doctorale en médecine de famille-médecine générale est incontournable pour le système de santé marocain pour accompagner et faire réussir les grands chantiers de santé déployés par le Royaume sous l’impulsion de Sa Majesté. Déficit en ressources humaines et moyens limités imposent plus qu’ailleurs une rationalisation et une optimisation des moyens.
La médecine de première ligne est génératrice de performances en matière d’accessibilité aux services de santé, de qualité, d’équité et d’optimisation des ressources pour les citoyens, l’assurance maladie et les gouvernements.
L’évolution de la médecine moderne, les études, les recherches, la transition épidémiologique vers les maladies chroniques et le vieillissement des populations ont montré que les systèmes hôspitalo-centrés sont hémorragiques, inefficients et insoutenables à long terme, et que la prévention, l’éducation thérapeutique, la prise en charge précoce, le dépistage, la proximité, l’ambulatoire, les soins en famille, sont les clefs d’une santé de qualité, des services plus humains assurant une qualité de vie optimale avec des couts maitrisables.
Il ne s’agit pas de former plus de médecines de famille et les injecter dans un système de santé hospitalo-centré. La médecine de proximité exige un environnement complètement dédié : une politique de santé, un financement orienté vers la prévention, une assurance maladie encouragent le préventif et une inclusion des autres départements dans les autres déterminants sociaux de la santé.
Au Maroc, à l’ère de sa révolution sociale, la refonte du système de santé et la généralisation de l’assurance maladie obligatoire, le pays a besoin de plus que doubler ses effectifs de médecins et autres professionnels de santé pour pouvoir répondre aux besoins de la population, mais l’équation n’est pas exclusivement quantitative.
Le Maroc a des moyens limités qu’il compte optimiser et rationnaliser pour une rentabilité accrue. La vision Royale promeut la centralité de la médecine de première ligne pour l’efficience et la performance de notre système de santé, preuve en est la loi cadre 06-22 qui a instauré entre autres un parcours de soins coordonné et le passage par le médecin généraliste et les structures de santé de premier niveau. Reste à changer la politique de santé, de la formation des professionnels et les stratégies de l’assurance maladie. C’est là le deuxième facteur de l’équation.
Le troisième facteur est lié aux normes internationales qui veulent que 60% des médecins soient des médecins généralistes médecins de famille et 40% de médecins spécialistes, alors qu’au au Maroc on a exactement l’inverse.
Avant, on lançait les médecins généralistes dans l’exercice de leurs missions, et c’était à eux de compléter formation par des diplômes universitaires, des congrès, des ateliers financés par leurs propres moyens, et par l’expérience. L’expérience veut dire aux dépens d’eux-mêmes, de la politique de santé, et de leurs patients, ce qui n’est plus admissible.
Pour ceux qui ont une expérience acquise par l’ancienneté de l’exercice de la profession, les autres pays ont procédé à leur conversion automatique en médecins de famille ; avec une ancienneté et expérience intermédiaires, en mettant en place des formations complémentaires de deux ans en ligne et en présentiel ; et pour les nouvelles promotions une formation universitaire post doctorale avant l’exercice.
En attendant que la vraie généralisation de l’assurance maladie obligatoire se mette en marche, qui ne tardera à transformer les besoins de marocains en matière de santé en vraies demandes, que l’offre devrait satisfaire, les vraies réformes de l’enseignement et de la formation médicale doivent être lancées aujourd’hui.
Le diplôme de docteur en médecine, est de plus en plus obtenu dans différents pays après un cursus de six années d’études universitaires, ou sept années dans quelques-uns comme au Maroc avant la dernière réforme, ou de cinq ans dans d’autres comme en Malaisie.
Six ans au lieu de sept pour avoir un doctorat ne changera rien quant à la valeur et l’équivalence du diplôme marocain à l’étranger. Les diplômés marocains resteront largement sollicités par des pays qui sont prêts à aller eux-mêmes chercher les médecins gratuitement formés pour eux, pour garnir leurs systèmes de santé en désertifiant encore plus les pays du sud. La réforme doit répondre aux besoins du Maroc et des marocains, qui dépassent de loin un débat sur six ou sept ans pour avoir un diplôme.
Une formation post doctorale en médecine de famille-médecine générale est incontournable pour le système de santé marocain pour accompagner et faire réussir les grands chantiers de santé déployés par le Royaume sous l’impulsion de Sa Majesté. Déficit en ressources humaines et moyens limités imposent plus qu’ailleurs une rationalisation et une optimisation des moyens.
La médecine de première ligne est génératrice de performances en matière d’accessibilité aux services de santé, de qualité, d’équité et d’optimisation des ressources pour les citoyens, l’assurance maladie et les gouvernements.
L’évolution de la médecine moderne, les études, les recherches, la transition épidémiologique vers les maladies chroniques et le vieillissement des populations ont montré que les systèmes hôspitalo-centrés sont hémorragiques, inefficients et insoutenables à long terme, et que la prévention, l’éducation thérapeutique, la prise en charge précoce, le dépistage, la proximité, l’ambulatoire, les soins en famille, sont les clefs d’une santé de qualité, des services plus humains assurant une qualité de vie optimale avec des couts maitrisables.
Il ne s’agit pas de former plus de médecines de famille et les injecter dans un système de santé hospitalo-centré. La médecine de proximité exige un environnement complètement dédié : une politique de santé, un financement orienté vers la prévention, une assurance maladie encouragent le préventif et une inclusion des autres départements dans les autres déterminants sociaux de la santé.
Au Maroc, à l’ère de sa révolution sociale, la refonte du système de santé et la généralisation de l’assurance maladie obligatoire, le pays a besoin de plus que doubler ses effectifs de médecins et autres professionnels de santé pour pouvoir répondre aux besoins de la population, mais l’équation n’est pas exclusivement quantitative.
Le Maroc a des moyens limités qu’il compte optimiser et rationnaliser pour une rentabilité accrue. La vision Royale promeut la centralité de la médecine de première ligne pour l’efficience et la performance de notre système de santé, preuve en est la loi cadre 06-22 qui a instauré entre autres un parcours de soins coordonné et le passage par le médecin généraliste et les structures de santé de premier niveau. Reste à changer la politique de santé, de la formation des professionnels et les stratégies de l’assurance maladie. C’est là le deuxième facteur de l’équation.
Le troisième facteur est lié aux normes internationales qui veulent que 60% des médecins soient des médecins généralistes médecins de famille et 40% de médecins spécialistes, alors qu’au au Maroc on a exactement l’inverse.
Avant, on lançait les médecins généralistes dans l’exercice de leurs missions, et c’était à eux de compléter formation par des diplômes universitaires, des congrès, des ateliers financés par leurs propres moyens, et par l’expérience. L’expérience veut dire aux dépens d’eux-mêmes, de la politique de santé, et de leurs patients, ce qui n’est plus admissible.
Pour ceux qui ont une expérience acquise par l’ancienneté de l’exercice de la profession, les autres pays ont procédé à leur conversion automatique en médecins de famille ; avec une ancienneté et expérience intermédiaires, en mettant en place des formations complémentaires de deux ans en ligne et en présentiel ; et pour les nouvelles promotions une formation universitaire post doctorale avant l’exercice.
En attendant que la vraie généralisation de l’assurance maladie obligatoire se mette en marche, qui ne tardera à transformer les besoins de marocains en matière de santé en vraies demandes, que l’offre devrait satisfaire, les vraies réformes de l’enseignement et de la formation médicale doivent être lancées aujourd’hui.
Le diplôme de docteur en médecine, est de plus en plus obtenu dans différents pays après un cursus de six années d’études universitaires, ou sept années dans quelques-uns comme au Maroc avant la dernière réforme, ou de cinq ans dans d’autres comme en Malaisie.
Six ans au lieu de sept pour avoir un doctorat ne changera rien quant à la valeur et l’équivalence du diplôme marocain à l’étranger. Les diplômés marocains resteront largement sollicités par des pays qui sont prêts à aller eux-mêmes chercher les médecins gratuitement formés pour eux, pour garnir leurs systèmes de santé en désertifiant encore plus les pays du sud. La réforme doit répondre aux besoins du Maroc et des marocains, qui dépassent de loin un débat sur six ou sept ans pour avoir un diplôme.